Aquariophilie : convertir un aquarium d’eau douce en bac récifal
Il n’est pas nécessaire d’investir dans une toute nouvelle installation pour se lancer dans l’aventure de l’aquariophilie marine. Lorsqu’un bac d’eau douce est déjà en place, il est en effet possible de le convertir à l’eau salée.
La cuve proprement dite peut d’emblée être conservée. Il suffit pour cela que son volume soit suffisant pour mettre en place le projet envisagé et accueillir les coraux, pierres vivantes et espèces animales souhaitées, dans les meilleures conditions possibles. Idéalement, il faudrait partir sur une base de 150 à 200 litres au moins. En effet, en eau salée comme en eau douce, plus le volume est important, plus les paramètres sont stables et l’entretien nécessaire limité. Une partie des équipements d’eau douce peuvent également être réutilisés. C’est le cas du système de chauffage ainsi que de la filtration, si ceux-ci supportent la corrosion. En effet, un appareil commercialisé pour l’eau douce ne supporterait pas longtemps d’être immergé en eau salée.
L’éclairage nécessite quant à lui quelques aménagements. Les besoins dépendent essentiellement du choix opéré. Désirez-vous accueillir des coraux et des poissons ? Préférez-vous mettre peu ou pas de poissons, privilégiant les coraux ? C’est en répondant à ces questions que vous pourrez déterminer les exigences en lumière et filtration de votre installation. Si les embouts de fixation des lumières peuvent être laissés en l’état, les tubes de néons, eux, exigent de faire place à des lumières destinées à un aquarium marin, plus puissantes. Des filtres supplémentaires, des pompes à eau et un écumeur doivent également être ajoutés.
L’écumeur vient participer à la stabilisation du milieu aquatique artificiel tandis que les pompes à eau recréent les forts courants existant sur les récifs coralliens. Le nombre de pompes à ajouter est variable suivant le volume concerné. La filtration mérite souvent d’être complétée par un second filtre, afin de conserver des paramètres irréprochables. L’idéal est de mettre en place un système externe, qui est plus facile à entretenir et n’occupe pas inutilement l’espace destiné aux roches et poissons. Un éclairage spécifique doit être installé, qu’il s’agisse de néons (système le plus souvent employé) ou de LED.
Par ailleurs, il faut envisager l’acquisition de sable de corail et roches vivantes, mais aussi construire et mettre en place un récif corallien miniature, pour aider l’écosystème à se développer. Un kit de test marin, un densimètre ou un réfractomètre viendront compléter le tout.
En résumé, dans la plupart des cas, il suffit globalement de remplacer le substrat, retirer et remplacer le décor ainsi que l’eau. Mais en aucun cas il ne faut introduire de substance renfermant du cuivre dans l’eau. Ce dernier étant l’un des principaux ennemis de l’eau salée, il faut lire attentivement les étiquettes des produits employés, afin de ne prendre aucun risque, y compris lorsqu’il s’agit de minéraux. Il est cependant à noter que l’avantage d’un aquarium déjà en eau est que sa filtration et les bactéries qui s’y trouvent sont opérantes, ce qui accélère grandement le cycle de mise en route du milieu récifal.
Sources :
http://coralreefkeepers.com/
http://www.petsathome.com/
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