La caille de Chine, caille peinte ou Coturnix chinensis, une petite perle d’Asie
La caille de Chine, caille peinte ou Coturnix chinensis, est originaire d’Asie et d’Australie, d’Inde et de Chine.
C’est la plus petite variété de caille. Ce petit oiseau de basse-cour mesure 12 à 13 cm, pour un poids de 30 g environ. Son corps compact à queue courte est surmonté d’une petite tête, ce qui lui confère un aspect assez singulier.
Le mâle est brun sous le ventre, le reste de son corps affichant un beau gris-bleu nappé de nuances noires, grises et beiges sur le dessus de la tête et le dos. Un joli masque blanc ourlé de deux bandes noires parfait ce tableau, se poursuivant jusque sur la gorge et se fondant avec un bec droit court, noir également. Ses pattes sont oranges. A la différence, la femelle, plus terne, présente un dos brun et beige moucheté, avec un ventre de couleur crème. Le bec de cette dernière est brun. L’espérance de vie du mâle est de 3 à 5 ans, contre 2 à 4 pour la femelle.
En Australie, il en existe deux variétés, l’une plus petite, originaire du Nord-Ouest, l’autre légèrement plus grande au Sud-Est. Dans ce pays, on lui donne aussi le joli nom de « caille bouton » (button quail), à cause de taille minuscule de ses petits, qui peuvent tenir dans le creux d’une main. A l’état sauvage, on la rencontre principalement sur les zones côtières ou marécageuses. Elle vit en groupe de cinq ou six individus et se cache dans les herbes fines plutôt que dans les champs cultivé.
Dans cet environnement propice à sa survie, sa taille modeste lui permet de passer inaperçue, s’immobilisant à la moindre menace et s’envolant au dernier moment. Le vol reste néanmoins son dernier recours, la fuite à « pattes » étant son premier choix. Etonnamment, son régime alimentaire semble étranger aux contraintes saisonnières. Son chant doux et discret en fait une espèce agréable à maintenir en captivité, en dépit de sa nature craintive.
Elle consomme des graines de petites taille, issues de graminées, ainsi que des vers de terre et de farine de temps en temps. Cette espèce nécessite un apport régulier en calcium, par le biais d’os de seiche et de sable, d’autant plus qu’elle pond jusqu’à un œuf par jour en dehors de la période de reproduction, ce qui sollicite intensément ses réserves. A défaut, des carences sont prévisibles.
Sa reproduction peut intervenir deux fois par an dans la nature, plus fréquemment en captivité. Le nid, construit avec de fines brindilles, est édifié au sol. La femelle y pond quatre ou cinq oeufs en moyenne, parfois jusqu’à dix. Elle va ensuite les couver durant 21 jours, avant qu’ils n’éclosent. Ils sont alors très sensibles au froid, puisqu’ils naissent nus et aveugles. Les petits quittent le nid presque immédiatement, mais sont exclus de l’espace de nidification au bout de six semaines. A ce stade, leur taille est aux deux tiers de celle qu’ils auront à l’âge adulte.
La caille de chien est très appréciée en volière. Facile à élever, maintenir et apprivoiser, elle n’est pas pour autant aussi familière que pourrait l’être une poule ou un canard. Elle n’aime pas la solitude, et n’est pas très bruyante. Ses petites pattes la rendent incapable de se percher, aussi est-il inutile de mettre des perchoirs à sa disposition. Elle mange, boit, dort et élève ses petits au sol. Elle n’est pas menacée dans la nature et même commune dans certaines zones, et il est facile de s’en procurer en élevage, y compris s’agissant de mutations (notamment grises, blanches ou panachées).
Sources :
http://www.petbirds.com.au/
http://www.examiner.com/
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