Pansage du cheval : brosses, cure-pied et autres accessoires indispensables
Votre cheval vous accueille avec un hennissement de bienvenue, posté à la barrière du pré. Vous souriez…jusqu’à ce que vous découvriez qu’il a profité de la dernière pluie pour se rouler dans la boue ! Vous voilà avec un hippopotame en guise de monture, et votre cours est dans moins d’une heure.
Bien sûr, vous n’allez pas déroger au pansage, rituel sacré avant et après le travail pour le confort de votre cheval et, accessoirement, le vôtre ! Muni de votre boîte ou de votre sac de pansage contenant un attirail de combat, il ne vous reste plus qu’à vous mettre au boulot.
S’il y a bien une brosse à garder à portée de main, c’est le bouchon (en rouge bordeaux, ci-contre). Pas le bouchon de champagne, inutile dans de telles circonstances, mais une brosse au poil assez dur pour retirer la poussière. Elle est l’accessoire moderne du bouchon de paille, utilisée en premier recours pour absorber la transpiration après l’effort.
Le bouchon se passe dans le sens du poil, partout, sauf sur la tête.
Auparavant, décollez énergiquement la poussière avec une étrille ronde, en plastique (en violet, ci-contre). Les zones sensibles, comme la tête et les oreilles, et les membres, plus fragiles, sont à éviter.
Gardez l’étrille en main, elle vous servira à retirer la poussière accumulée sur le bouchon, par des petits mouvements brefs et secs.
Si la boue est épaisse, sortez l’artillerie lourde et armez-vous d’une étrille américaine en métal. L’aire de pansage doit être aérée, sinon gare aux troubles respiratoires !
Pour les crins, il existe une large gamme de démêlants disponibles dans les magasins spécialisés. Vérifiez que votre cheval n’a pas peur du spray et appliquez-en sur la queue, la crinière et le toupet. Une brosse à crins (à gauche, ci-dessous) enlèvera les brins de paille et viendra à bout des derniers nœuds.
Il ne reste plus qu’à lustrer le poil : plusieurs brosses douces remplissent ce rôle. Poils moyens ou poils longs, le but est le même : il faut que ça brille ! Brossez délicatement la tête et le reste du corps. Un gant tout doux donnera une touche finale impeccable (à droite, ci-dessus).
Comme chez les humains, certains chevaux sont plus sensibles que d’autres. Les plus douillets ne supportent pas le contact du bouchon et sont uniquement pansés à la brosse douce.
Pour parfaire la toilette de Son Altesse, nettoyez le coin des yeux et les naseaux à l’aide d’une éponge humide prévue à cet effet ou d’une lingette pour bébé.
Vous voilà bien échauffé, il ne reste plus qu’à curer les sabots. Un cure-pied assorti d’une brosse dure (ci-contre) enlèvera la terre et les éventuels cailloux.
Vous pouvez néanmoins vous munir d’une petite brosse à sabots. Avec ses poils durs, elle se manie facilement et laisse la sole comme la paroi nettes de toute saleté (en orange, ci-contre).
Le pansage est également un moment privilégié avec votre cheval. Il permet de relever d’éventuels petits bobos ou une anomalie.
Ayez toujours sous la main de quoi soigner une plaie légère : une compresse stérile, des gants, une paire de ciseaux à bouts ronds, un rasoir, un désinfectant et une crème cicatrisante. Adaptez cette mini trousse de secours en fonction de la saison. En ce moment, pensez à la pince tire-tique !
Votre hippopotame s’est métamorphosé en un beau destrier, prêt à fouler les chemins de promenade ou le sol de la carrière. Au delà du plaisir de monter un cheval reluisant de propreté, l’absence de saleté réduit le risque de plaie de harnachement, pourvu que celui-ci soit aussi entretenu. Pensez à nettoyer régulièrement tout votre matériel de pansage pour lutter efficacement contre les prochaines roulades dans la boue !
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