Alimentation : l’artichaut pour nos perroquets, une vitamine à chaque feuille

L’artichaut est un cousin du chardon sauvage, une fleur devenue légume grâce au travail des botanistes. Riche en vitamines et pauvre en calories, il est apprécié par la plupart des perroquets. Il est surnommé le  » légume du pauvre  » en raison du volume de déchets plus importants en volume après sa consommation que le légume lui-même. Mais ce surnom est usurpé, car non seulement il est riche en bienfaits pour nos perroquets, mais son prix est bien souvent loin d’être bon marché.

C’est entre mai et novembre qu’il arrive sur les étals. Très peu calorique, il apporte 50 kCal pour 100 g. Il contient des vitamines B3, B5, B9, C, E, et K, ainsi que des fibres et davantage de glucides que la majorité des légumes. Néanmoins, son indice glycémique est trois fois moins élevé que celui de cette dernière. N’oublions pas la lutéine, la zéaxanthine, le calcium, le potassium, le phosphore et le sodium . Par ailleurs, c’est aussi une excellente source de calcium, cuivre, fer, magnésium, phosphore et zinc.

L’artichaut a un effet diurétique, aussi ne faut-il pas en proposer trop souvent à nos psittacidés. Une ou deux portions par semaine suffisent. Si l’on infuse ses feuilles, la décoction filtrée stimule aussi l’activité du foie. Cependant, veillez toujours à soigneusement le laver dans de l’eau additionnée de vinaigre blanc avant de le proposer, afin d’éliminer les pucerons parfois logés entre les feuilles. Ne donnez que des légumes non traités, car les pesticides sont particulièrement toxiques.

Tout est consommable ou presque dans ce légume. Les feuilles, le coeur et la queue sont comestibles. Pour ma part, je le propose cru et entier dans l’espace de jeu de mes perroquets  ou coupé en quartier. Dans le second cas, j’épluche alors la queue. La barbe n’est pas consommée mais ne présente aucun danger, donc je préfère la laisser. C’est une stimulation supplémentaire pour eux, car il est cocasse de les voir secouer le bec lorsqu’ils se font chatouiller. Il peut être proposé cuit, même s’il tient davantage ses promesses nutritives lorsqu’il est cru.

 L’avis des fifilles, Citron et Jacquot : à l’exception de mon gris du Gabon Jacquot, qui a trouvé préférable d’éloigner l’artichaut en le jetant à terre, tous mes perroquets ont adoré prendre part à cette dégustation. Chloé, sa comparse, a pourtant dégusté le sien devant lui. Chimère, mon Ara macao, en a quant à elle fait la découverte. Après avoir été impressionnée par la taille du légume proposé entier, elle a fini par accepter d’y goûter par morceaux et en a même repris, avant de se laisser pousser la barbe.

Sources :
http://www.lanutrition.fr
http://www.certiferme.com/