Comportement : les rats, prédateurs, animaux-proies et cleptomanes
Les rats ont une nature qui leur est propre, au même titre que les chiens ou les chats. Ce sont de petits mammifères charognards à l’état sauvage, ce qui leur vaut quelques petites habitudes qui ont parfois de quoi surprendre leur maître en captivité.
Ils sont capables de survivre dans des environnements extrêmement variés, y compris les plus extrêmes. Ce qui leur a permis d’arriver jusqu’à nous au fil des siècles vient en partie de leur capacité d’adaptation en ce qui concerne l’alimentation.
Dans la nature, ils se nourrissent de cadavres d’autres animaux, mais sont aussi des prédateurs, chassant volontiers d’autres petits mammifères, des insectes, ou des oiseaux lorsqu’il le faut. Ils se nourrissent de façon opportuniste.
N’oublions pas non plus qu’ils sont eux-mêmes des proies. Avec une telle place au sein de la chaîne alimentaire, leur instinct est particulièrement affiné, leur permettant d’adapter leur stratégie de chasse, se défendre, ou échapper à leurs prédateurs, des qualités que peu d’animaux possèdent.
Les rats sont donc très différents de la plupart des animaux de compagnie. Leur instinct de prédation est plus subtil que celui d’un furet, leur instinct de survie les pousse quant à lui à se montrer réactifs.
Dans la nature, ils doivent tirer parti de ce qu’ils trouvent, car l’occasion peut ne pas se présenter deux fois. C’est la raison pour laquelle certains ont tendance à stocker tout ce qui leur semble intéressant, au point de passer pour de véritables cleptomanes.
Chez ces derniers, le nid peut rapidement devenir une véritable caverne d’Ali baba, où viendront s’entasser les objets les plus hétéroclites. Cela explique aussi la voracité apparente lors des repas, ou encore lorsque nos doigts sentent la nourriture et se font croquer avidement avant d’être relâchés.
Tout est bon à collectionner chez eux, c’est une sorte de besoin compulsif facilement observable. En revanche, leur facette de prédateurs est souvent sous-estimée. Le fait est qu’ils ne guettent pas leur proie et ne bondissent généralement pas sur les gens. Ils se méfient des inconnus, se cachent au moindre bruit suspect, avant de se précipiter dès la première accalmie.
Ces petits êtres vifs et intelligents sont pourvus de nombreuses facettes qu’il nous faut assimiler afin de mieux cerner leur comportement à nos côtés. Cela permet également de garantir leur sécurité, ainsi que celle de nos autres pensionnaires en tout genre, pour que chacun s’épanouisse sans nuire au bien-être de l’autre.
Source : angelk
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