Comportement : les conflits entre souris mâles, causes et solutions
Au sein d’un groupe de souris, la structure sociale répond à un schéma codifié qu’il est important de connaître lorsque l’on choisit d’accueillir cette espèce. Lorsque l’on réunit plusieurs mâles dans une même cage, ils se battent inévitablement.
Cela vise à établir une hiérarchie dans laquelle apparaîtra un mâle dominant. Or, dans un groupe familial comprenant les parents et leurs descendants, les affrontements de cet ordre sont le plus souvent réduits au strict minimum. En effet, le groupe comprenant déjà un mâle dominant, la place de celui-ci apporte alors une certaine stabilité, même si elle est régulièrement remise en cause par les plus jeunes, jusqu’à ce qu’ils parviennent à le surpasser en force et adresse. Dans le délai, seul le mâle dominant peut s’accoupler avec les femelles du clan, ces dernières repoussant par ailleurs les avances de tout autre prétendant.
Les affrontements débutent généralement par des coups de queue et de pattes donnés sur le sol. Ils peuvent se prolonger par des batailles de pattes avant, des morsures, voire un combat très violent. Le mâle vaincu se lève sur ses pattes arrières, museau en l’air, yeux fermés et pattes avant ramenées contre son corps. Il indique ainsi à son rival qu’il accepte de se soumettre.
Cependant, cette règle vaut dans la nature seulement. En effet, en captivité, aucune fuite n’est possible lorsque le plus fort impose sa loi. De ce fait, le vainqueur peut mordre et blesser grièvement son adversaire, essayant notamment de mutiler ses parties génitales et allant parfois jusqu’à le tuer, lorsque le stress infligé ne s’en charge pas pour le faire à sa place.
Enfin, ne vous fiez pas à l’équilibre apparent d’un groupe de trois jeunes mâles qui s’entendent à merveille. Certes, le fait de réunir un nombre impair de souris peut fonctionner, car lorsque deux d’entre elles se battent, la troisième survient et fait diversion, ce qui empêche les adversaires d’aller trop loin dans le conflit. Toutefois, à partir de la maturité sexuelle, cet équilibre fragile peut rapidement être brisé, vous ramenant à la problématique initiale. Le seule option raisonnable est donc de maintenir les mâles séparément, la compagnie de femelles n’étant préférable que lors d’un accouplement souhaité par le détenteur.
Source : http://www.afrma.org/
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