Accessoire pour perroquet : fabriquez une aire de jeu à partir d’un support de machine à coudre
L’aire de jeu est un indispensable de la panoplie d’un perroquet. Or, celles proposées dans le commerce ne sont pas toujours en adéquation avec le budget imparti. Parfois, elles ne correspondent pas à l’espace que nous souhaitons leur voir occuper. Il devient donc nécessaire d’en fabriquer une soi-même.
Le grenier de nos grand-mères recèle souvent des trésors insoupçonnés. Le support des machines à coudre d’antan est l’un d’eux. Cet accessoire en fonte résiste au temps, y compris en plein air, et son poids permet d’équilibrer facilement une grande surface posée au-dessus. Pour ma part, j’en avait mis deux de côté, dans l’optique de leur trouver un usage quelconque. C’est donc tout naturellement qu’est apparue l’idée de transformer l’un d’eux en support d’aire de jeu pour perroquet.
J’ai commencé par le laver et le brosser, puis boulonné de chaque côté un tasseau en pin, que j’ai laissés dépasser à l’avant et à l’arrière pour augmenter légèrement la surface d’appui. C’est alors que j’ai pu couper une planche aux dimensions souhaitées, en ajoutant 2 cm de chaque côté des tasseaux, afin que ces derniers demeurent discrets sous l’assemblage final. Je l’ai alors vissée dans les tasseaux, puis poncée, pour adoucir la surface et en casser tous les angles.
Puis j’ai positionné les branches et morceaux de tronc (préalablement lavés et séchés) que je désirais fixer. Une fois leur contour dessiné sur la planche, j’ai d’abord percé au travers de celle-ci des trous destinés à loger des vis à bout plat. En remettant en place les morceaux de bois, j’ai alors prolongé la profondeur des trous, puis retiré ces derniers pour l’achever, en veillant à ce que le diamètre percé soit légèrement inférieur à celui des vis envisagées. Cela m’a permis de garantir une bonne accroche dans la masse.
Une fois mes deux premiers éléments fixés, j’ai positionné en travers, sur le dessus, une branche épaisse, la faisant reposer sur eux, puis j’en ai percé les extrémités là où elles entraient en contact avec le bois du dessous, avant de les cheviller solidement avec un tourillon en bois, pour garantir la sécurité de mes oiseaux. Ainsi, aucun d’eux ne pourrait se blesser à l’avenir avec une pointe perdue.
Pour ajouter la troisième branche, plus fine, mais qui offrait l’avantage d’être ramifiée, j’ai songé à utiliser un morceau de tronc plus large, que j’ai percé en son centre à l’aide d’une grosse mèche, puis vidé grâce à un ciseau à bois. J’ai ainsi pu libérer suffisamment d’espace pour loger la base de la branche choisie, celle-ci s’y trouvant coincée à environ 6 cm de profondeur. L’aire de jeu était terminée.
La planche m’a coûté 3 euros, le branches utilisées sont en noisetier (bois exempt de toxicité pour nos psittacidés), coupé par mes soins l’été dernier. Le support en fonte ne m’a rien coûté du tout, mais à défaut j’aurais pu en acquérir un pour la somme de 50 à 60 euros environ dans une brocante, ou le remplacer par la structure d’une table usagée. L’aire de jeu réalisée peut aussi bien être employée à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison, suivant les dimensions que vous lui donnez.
L’avis de Chimère : Chimère, mon Ara macao, est la première à avoir essayé cette aire de jeu à sa mesure. Elle a d’emblée commencé à gruger l’écorce que j’avais pris soin de laisser, et semble avoir apprécié ce nouveau perchoir, que j’ai placé en extérieur, dans ma volière.
Source : angelk
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