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Un pigeon à l’ombre
Dans la ville de Pathankot, aux frontières du Pendjab indien et du Pakistan, la police indienne a récemment intercepté un pigeon porteur d’un message.
Ecrit en ourdou, langue officielle du Pakistan partagée par l’Inde du Nord, ce message lance une menace contre l’Inde en interpellant directement le premier ministre indien : « Modj, nous ne sommes plus les mêmes personnes qu’en 1971. Maintenant, chaque enfant est prêt à combattre l’Inde. »
Ce qui pourrait prêter à sourire et paraître une menace en l’air, ne l’est en fait pas du tout.
Car ce message ne fait que raviver les tensions sourdes qui n’ont jamais cessé de tirailler les deux pays voisins, en rouvrant une blessure qui n’a jamais cicatrisé depuis le partage ou découpe sanglante de la région himalayenne du Cachemire en 1947.
Car 1971 est la date de la dernière guerre ouverte entre les deux pays. Car le pigeon a été « cueilli » précisément sur les lieux où, une base militaire indienne ayant été attaquée, en janvier dernier, par des insurgés basés au Pakistan, sept personnes ont trouvé la mort.
Car enfin, les auteurs de ce message belliqueux sont un groupe djihadiste, Lashkar-e-Taïba (l’armée des Pieux), responsable des attentats contre Bombay en 2008, qui ont fait cent quatre-vingt-huit morts.
Voilà donc notre messager et médiateur ailé assis sur une poudrière (le mot est faible quand on sait qu’il s’agit de deux puissances militarisées à l’extrême et détentrices de l’arme nucléaire), dont il n’est pas sûr de sortir indemne.
Car pour répondre à cette agression verbale, et donner corps à la tension ambiante et palpable, le premier acte de fermeté des autorités indiennes est d’emprisonner notre malheureux pigeon. Jusqu’au dénouement de l’enquête.
La réconciliation des deux frères ennemis n’étant pas pour demain, c’est ce que l’on appelle se faire pigeonner en beauté.
Sources :
http://www.lefigaro.fr/
https://fr.wikipedia.org/
http://www.ouest-france.fr/
http://www.francetvinfo.fr/
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