Comportement : le miaulement chez les chats (contextes, causes, et solutions)
Les chats miaulent, c’est dans leur nature. Toutefois, au fur et à mesure de leur croissance, la signification de leurs cris évolue, devenant plus complexe, tel un langage.
Le chaton miaule lorsqu’il a faim, froid ou peur. Depuis son sevrage jusqu’à l’âge adulte, ce langage élémentaire s’affine et s’enrichit. Il apprend à hurler, siffler ou grogner, pour communiquer avec ses congénères, mais le miaulement pur et dur, lui, est désormais réservé aux humains.
La quantité de sons produite à notre attention peut varier suivant la race à laquelle il appartient, mais aussi en fonction de l’individu. Ainsi, les races de chats orientales sont réputées pour se montrer extrêmement bavardes, à commencer par le Siamois. Dès lors, tout maître n’aimant pas cela se doit de les écarter de son choix.
Là encore, il existe des nuances avérées. En effet, là où certains donnent l’impression d’écouter leur propre voix, d’autres semblent chercher à tenir une véritable conversation avec leur maître. Mais parfois, ce mode d’expression est plus envahissant que d’ordinaire, au grand dam des propriétaires, qui aimeraient bien que cela cesse. La première chose à faire est alors d’en chercher la cause, afin d’agir sur elle et parvenir à en limiter les nuisances.
A l’âge adulte, le miaulement peut s’expliquer de différentes façons. Il peut indiquer la recherche d’attention, la quête de nourriture, la maladie, le stress, la solitude, la vieillesse ou le désir de s’accoupler.
- Le cri de salut est en général, bienvenu. Il accueille les maîtres et parfois les étrangers dans la maison. Les chats signifient ainsi leur joie de les retrouver. Cela ne constitue donc que peu de gêne.
- La recherche d’attention est quant à elle très fréquente, car contrairement aux idées reçues, chats et solitude ne font pas bon ménage. Le but recherché sera alors la caresse, le jeu, voire un simple échange vocal. Dans ce cas, la première chose à faire est d’attendre le retour au calme pour interagir. Si les cris reprennent, il faut regarder ailleurs ou quitter la pièce. Il ne s’agit pas pour autant de négliger nos compagnons. Bien au contraire, il convient de passer du temps avec eux, par le biais de caresses, brossage, jeux et paroles. La voix du maître est déjà une caresse, et la fatigue engendrée par l’exercice un apaisement, poussant au repos.
- Il est aussi des chats qui considèrent leur maître comme un distributeur de nourriture sur pattes, miaulant à se décrocher la mâchoire pour obtenir satisfaction. Il faut tout d’abord éviter de répondre favorablement à cet appel, y compris lorsque l’heure de servir leur repas approche. La moindre friandise serait immédiatement perçue comme une victoire, aussi ne faut-il pas céder du tout. Attendez le retour au calme pour remplir la gamelle. Parfois, cette méthode est insuffisante, et le recours à un distributeur de nourriture s’avère nécessaire. Le chat va alors éventuellement miauler durant encore un temps devant l’appareil, mais se lassera vite.
- En cas de maladie, seul un examen vétérinaire permet d’établir un diagnostic fiable, car les cris peuvent être le fait de symptômes tels que la faim, la soif ou la douleur. Si l’animal est âgé, une maladie rénale ou une hyperactivité de la thyroïde peuvent également en être responsables.
- Notez également que le stress rend souvent nos félins très bavards. Il peut être généré par nombre de facteurs environnementaux, tels qu’un déménagement, l’arrivée d’étrangers, d’enfants, etc. Un surplus d’attention et la mise à disposition d’un endroit calme sont alors utiles pour l’aider à passer ce cap difficile.
- Le vieillissement est quant à lui susceptible d’entraîner une désorientation, une sorte de confusion mentale. Les cris qui s’ensuivent s’apparentent alors souvent à une complainte et se manifestent surtout la nuit. La prescription d’un traitement peut contribuer à limiter cela, parlez-en à votre vétérinaire.
- Enfin, le plus bruyant et gênant des miaulements est sans nul doute celui des chats en rut. Il apparaît chez les animaux qui n’ont pas fait l’objet d’une castration ou d’une stérilisation, réveillant toute la maisonnée et les voisins par la même occasion. Les femelles en chaleurs hurlent, les mâles font de même si une partenaire fertile est dans la quartier, donnant lieu à des opéras en miaou majeur. Fort heureusement, le remède est alors à notre portée, au travers d’une intervention vétérinaire bénigne.
Source : http://pets.webmd.com/
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