Adopter un nouvel ami pour un perroquet est-il judicieux ?
Lorsque nous avons un perroquet, il arrive que nous souhaitions lui trouver un ami ailé, sans pour autant envisager de former un couple ou viser la reproduction.
Le but est alors de trouver un autre psittacidé qui saura devenir un compagnon de vie pour partager son quotidien, ses jeux, voire sa cage dans le meilleur des cas. Comment envisager cela ? Qu’est-ce-que cela implique ? Que peut-on en espérer ?
La présence de deux oiseaux au lieu d’un va nécessairement impacter sur notre propre mode de vie, à l’instar de celui de notre animal.
L’adoption d’un nouvel ami n’est pas sans risque. En effet, rien ne garantit que le résidant actuel soit prêt à partager sa cage, sa pièce, voire même son maître, avec un nouveau résidant. Dès lors, plusieurs scénarios sont envisageables. Tout d’abord, pour optimiser les chances d’entente et de complicité entre les psittacidés, il est toujours préférable de choisir un individu de la même espèce et du sexe opposé.
D’une part, les oiseaux sauront mieux se comprendre, d’autre part, leur taille et leurs codes étant les mêmes, en cas de conflit, le risque de blessure sera moindre. Une surveillance accrue sera nécessaire, afin de s’assurer qu’aucune dispute sérieuse n’éclate. Cela va également permettre de voir ce qui ne fonctionne pas entre eux afin de le rectifier pour pacifier leurs relations. Certains oiseaux sont exclusifs et partageront difficilement leur maître avec d’autres, il faut y penser.
Doubler le nombre de perroquets, c’est globalement doubler le temps passé à nettoyer, doubler la capacité à produire des bêtises comme découper les meubles hérités de grand-maman, doubler les frais de vétérinaire, mais aussi doubler le bruit et les cris potentiels, tout comme l’attention accordée. Vous l’aurez compris, cela ne vous dédouane pas de vos obligations de maître, bien au contraire.
Enfin, l’adoption d’un second psittacidé ne doit jamais être motivée par le seul désir d’apporter un compagnon de vie à un oiseau. Ce dernier peut simplement avoir des préférences plus ou moins marquées, qu’il s’agisse d’amitié ou d’amour. L’acceptation d’un congénère n’est donc jamais acquise. Accueillir un perroquet supplémentaire doit avant tout être une démarche personnelle entreprise dans de bonnes conditions, quitte à ajouter une seconde cage de façon définitive s’il le faut.
Sources :
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