Comportement de couple : les signes de rapprochement chez les Amazones
Les interactions entre deux Amazones ou entre une Amazone et son humain visent à établir une relation durable. Quel que soit l’objet de leur affection, le but (conscient ou non) de ces oiseaux monogames est de trouver un partenaire et s’unir pour la vie. Mais comment reconnaître les signes d’un tel attachement ? Un certain nombre de démonstrations affectives peuvent nous mettre sur la voie.
Le premier indice est le temps passé ensemble. En effet, dans la nature comme dans nos maisons, les deux membres d’un couple d’Amazones passent la majeure partie de leurs journées ensemble, ce qui a été observé scientifiquement par Snyder dès 1987. Le partage d’un perchoir de façon répétée est un autre signe notable. Il est donc aisé de déceler un rapprochement.
Le toilettage est aussi un moment privilégié. Lorsque deux psittacidés sont liés, ils se lissent mutuellement les plumes. Chacun prend alors tout le temps nécessaire, s’appliquant à coiffer du mieux qu’il peut l’habit de lumière de son alter-ego, la tête étant la partie du corps en général privilégiée. Le but est de remettre chaque plume en ordre, lissant les épis et replaçant ce qui doit l’être et procurant du bien-être à l’autre. Le «client» exprime alors sa satisfaction en inclinant la tête diligemment, souvent les yeux mi-clos, profitant au maximum de cette pause relaxante. Dans la nature, cela se produit essentiellement l’après-midi, à l’occasion d’une pause entre deux expéditions de quête alimentaire.
Le courant passe également par le bec, au travers de frottements et contacts brefs ou prolongés. Ces palpations de mandibules signifient une affection réciproque, mais témoignent aussi de l’amour que les oiseaux éprouvent l’un pour l’autre. En l’absence de congénère, c’est parfois une oiseau d’une autre espèce (voire variété) ou l’humain de référence, autrement dit le «chouchou», qui est choisi comme substitut et fait l’objet de toutes ces attentions. Cela va parfois jusqu’au don de nourriture par le biais de la régurgitation d’aliments prédigérés, une « charmante » attention souvent incomprise par le maître, mais qu’il faut décourager en douceur.
Pour que deux Amazones tissent des liens étroits, il n’est cependant pas indispensable qu’elles soient de sexe opposé. Le seul moyen fiable de s’assurer de pouvoir former un véritable couple reste donc de commencer par demander un test ADN si les oiseaux n’ont pas été sexés. La parade de séduction suivra alors s’ils s’accordent.
Sources :
http://pets.thenest.com/
http://exocticpetplus.com/
https://parront.wordpress.com/
https://zoologica.wordpress.com/
http://www.reneedemartinphotographyanddesign.com/
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