Les phobies de nos perroquets : l’hyper-attachement à la cage (solutions)
Nous faisons suite à la première partie de ce sujet, dans laquelle il était question d’expliquer les causes et symptômes d’une phobie appelée « hyper-attachement à la cage » chez le perroquet. A présent nous allons aborder les solutions possibles.
Pour aider notre compagnon à plumes à passer outre les comportements indésirables qu’il développe pour se protéger, le seul remède est de s’attaquer à la source du problème, sa phobie du monde extérieur. Tout d’abord, il faut lui procurer une cage plus grande, avec des augets accessibles de l’extérieur, car un surcroît d’espace lui permettra de se dépenser davantage et il n’y aura pas d’intrusion de mains humaines auprès de lui.
Si la porte est grande, il en passera également le seuil avec moins d’appréhension le moment venu. Ne placez pas la cage au centre d’une pièce ou dans un lieu à fort passage, car cela accentuerait le sentiment d’insécurité du psittacidé. Préférez l’accolement à un mur ou mieux encore, un angle, qui s’apparente à un nid. Il doit pouvoir s’y sentir à l’abri sans pour autant être à l’étroit, pour apprendre à profiter de davantage d’espace et à nouveau exister.
Les débuts se feront à l’aide d’un appât, constitué d’un jouet ou d’une friandise particulièrement appréciés, posés sur la porte ouverte ou à proximité, pour l’amener à sortir. Les premières tentatives seront sans doute brèves, mais tout ce qui le conduira vers l’extérieur l’amènera à prendre confiance, c’est ce qu’il faut garder à l’esprit. Les tentatives d’approche qui suivront seront les mêmes que celles utilisées lors de l’apprivoisement d’un perroquet nouvellement arrivé, quel qu’il soit.
Progressivement, les humains redeviendront ce qu’ils auraient toujours dû rester à ses yeux, des compagnons de jeu, des amis avec lesquels tisser des rapports sociaux très forts. Ils en ont besoin pour être équilibrés psychologiquement, surtout en l’absence de congénères. La radio et la télévision ne sont pas comparables à un échange basé sur l’interaction. Ce ne sont pas des substituts valables. Si nous ne sommes plus capables d’assumer notre rôle de compagnon, mieux passer notre tour et confier l’oiseau à une personne qui pourra assumer ses besoins. Il n’y a aucune honte à cela, alors qu’il y en a une à vouloir s’entêter dans l’erreur et rendre un oiseau malheureux pour les trente à soixante années de vie qui lui restent.
Sources :
http://www.avianweb.com/
http://www.freerepublic.com/
http://www.birdchannel.com/
http://www.parrotforums.com/
http://www.cockatielcottage.net/
http://community.discovery.com/
Laisser un commentaire