Reproduction : le déroulement de l’accouplement chez les perroquets

Après avoir observé le fonctionnement l’appareil reproducteur de nos perroquets mâles et femelles, nous allons nous attacher à expliquer comment la reproduction intervient.

Nos oiseaux ne possèdent pas d’organes sexuels externes (à l’exception du perroquet Vasa). D’ailleurs, dans le cas contraire, le recours à un sexage par test ADN serait inutile. Mais alors, comment l’accouplement se produit-il ?

Chez le mâle, il n’y a pas de pénis. Par conséquent, la fécondation de la femelle passe par un autre processus. Il avance derrière sa compagne, se rapprochant le plus possible de son croupion, puis joint son cloaque au sien. Durant ce « baiser » , le sperme pénètre dans le cloaque de sa partenaire. Ce processus permet aux psittacidés de ne s’unir qu’un bref moment, ce qui en cas de danger imminent leur offre l’avantage de pouvoir se libérer tout aussi promptement de leur étreinte.

Mais nos oiseaux ne sont pas aussi directs que cela. Tout un processus précède la consommation de l’acte. La femelle réclame de la nourriture au mâle, qui va lui répondre en lui en régurgitant de la nourriture s’il voit cette union d’un œil favorable. Il s’ensuit des séances de lissage de plumes mutuel, visant à renforcer les liens entre les « fiancés » , surtout au niveau des zones érogènes telles que le dos, la tête ou la nuque par exemple.

Voici comment se déroulent les manœuvres d’approche, ici avec un couple de perruches à collier :

Cette approche sensuelle peut aller jusqu’au lissage des plumes de la queue de leur partenaire, ce qui est un comportement sexuel très audacieux. Or, les maîtres caressent fréquemment cette zone sans connaître les implications de leur acte. C’est là l’attitude d’un perroquet conjoint et non celui d’un compagnon de colonie ordinaire. Alors à l’avenir, surveillez vos mains baladeuses.

Source : angelk