La couvaison chez la poule : durée, nombre d’œufs, symptômes
Entre l’œuf et la poule, le lien réside dans la couvaison. Chaque année dès le printemps, les poules les plus motivées se mettent spontanément à couver, tandis que d’autres ont besoin d’y être encouragées.
En présence d’un coq, les œufs sont naturellement fécondés et il ne reste plus à nos volailles qu’à les couver pendant 21 jours, afin de voir naître de jolis poussins. Le plus souvent, ces « demoiselles » se mettent en branle sans encouragement particulier. Elles sentent instinctivement qu’il est temps de couver et entament leur grève de la ponte et des activités habituelles jusqu’au terme et parfois au-delà.
Lorsque des œufs leur sont laissés à couver, c’est une « bénédiction », mais dans le cas contraire, leur détenteur voit parfois cette « pause annuelle » d’un très mauvais œil. Une personne n’ayant que quelques poules pour son plaisir personnel peut parfaitement accepter cela, mais un fermier moins, aussi l’incubateur électrique est-il un précieux allié pour ce dernier. Il existe également des méthodes plus ou moins délicates destinées à interrompre ce processus que nous aborderons lors d’un prochain sujet.
Lorsqu’une poule s’apprête à couver, certains signes ne trompent pas cependant :
- elle glousse
- elle se montre menaçante lorsque la main du fermier (professionnel ou en herbe) s’approche, gonflant les plumes et donnant des coups de bec si l’intimidation ne suffit pas
- elle ne consacre que quelques minutes par jour à boire et se nourrir
- elle passe le plus clair de son temps au nid
- la température de son corps est plus élevée que de coutume.
Dans la nature, les poules vont se constituer une petite réserve d’œufs avant de commencer à couver. Dans nos poulaillers, c’est nous décidons généralement du nombre qui leur est confié. L’absence de coq ou d’œuf ne freine d’ailleurs en rien l’envie de couver de certaines. Raisonnablement, une poule peut en couver jusqu’à 10 ou 12. Nos grand-mères allaient parfois jusqu’à littéralement en napper le fond du nid, mais cela n’est pas une méthode à recommander, ne serait-ce que pour éviter la casse et optimiser les chances de succès.
Enfin, il faut garder à l’esprit que lorsque des poussins naissent, tous ne sont pas des poules. Des coqs éclosent aussi, et le caractère bruyant allié à la combativité naturelle de ces derniers les rend extrêmement difficiles à replacer. A défaut d’être certain de trouver une solution, mieux vaut s’abstenir de mettre des oeufs à couver ou se montrer raisonnable dans le choix du nombre.
Source : angelk
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