Quatre races de canards pour débuter
Être amateur de canards ne suffit pas à rendre un palmipède heureux. Comme pour tout animal, il faut choisir avec soin la race qui convient le mieux avant de s’engager, ce qui mérite d’autant plus d’attention lorsqu’il s’agit de débuter dans ce monde « cancanant ». En effet, à ce stade, certaines sont plus indiquées que d’autres.
Le principal critère à prendre en compte est celui de la facilité de maintenance, outre les considérations personnelles et c’est justement ce qui caractérise les quatre races que nous allons découvrir ensemble.
Le Campbell, qu’il soit kaki ou blanc, est un bon candidat pour un débutant. C’est un petit sujet de 2 kilos pour la femelle et 2,5 kilos pour le mâle. Il est extrêmement productif, puisqu’il pond environ 250 œufs par an. Il est originaire d’Angleterre, où il a été créé en 1901. C’est un canard robuste, qui devient facilement familier vis-à-vis de son détenteur.
Les coureurs sont également une bonne option. Il en existe de taille moyenne à grande suivant la race visée. Leur posture est assez inhabituelle, puisqu’ils se tiennent pour ainsi dire debout, la poitrine relevée et portée vers l’avant, ce qui leur confère une démarche cocasse à observer.
L’Aylesbury est quant à lui d’assez grande taille, puisqu’il peut avoisiner les 5,5 kilos. D’origine anglaise également, il était principalement élevé pour sa viande à l’origine. Il est entièrement blanc, avec un long cou gracieux, un bec et des pattes orange carotte. Lorsqu’il se déplace, son corps est presque à l’horizontale, car ses pattes sont implantées vers le milieu.
Le canard mignon peut aussi convenir. Son nom est déjà à lui seul une invitation à la sympathie. Son aspect est semblable à celui du Mallard, mais il est globalement plus petit, avec une tête ronde et un bec court qui lui confèrent une certaine bonhomie. Plus d’une dizaine de plumages différents existent, qu’il s’agisse du blanc, du colvert, du saumoné, du bleu ou même du truité, pour ne citer qu’eux. Les femelles colvert sont souvent utilisées comme appelantes par les huttiers. Cet oiseau tend donc à attirer à lui ses cousins sauvages.
Ces races ont donc en commun d’être faciles à maintenir et peu exigeantes. Un espace clos pourvu d’un parcours leur permettant d’évoluer en toute sécurité et un bassin de 2 m2 au moins sont à prévoir pour les accueillir. Un poulailler est indispensable pour leur offrir un abri, notamment par temps froid, avec un plancher sec couvert de paille. Les perchoirs sont en revanche inutiles. Evitez d’utiliser une grille pour le sol, car cela blesserait les pattes de votre compagnon.
Une fois les renseignements pris et une infrastructure satisfaisante mise en place, il est temps de vous lancer dans le monde merveilleux des canards. Le cœur peut enfin avoir ses raisons.
Sources :
http://www.roysfarm.com/
http://www.purplegoo.ca/
http://steamykitchen.com/
http://www.nosnom.co.uk/
http://www.pets4homes.co.uk/
http://www.hopkinslivestock.com/
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