La tarentule zèbre du Costa Rica, ou Aphonopelma seemani, la reine de l’évasion
La tarentule zèbre du Costa Rica, ou Aphonopelma seemani, peuple les forêts humides et abords de rivières du Costa Rica, des Etats-Unis et du Guatemala et du Nicaragua.
Ses pattes mesurent 10 à 12 cm, son corps à lui seul totalisant 6 ou 7 cm. Il en existe deux mutations. Chez les araignées du Costa Rica, le corps est noir, avec des pattes ornées de lignes longitudinales de couleur crème. Les pattes du mâle sont exemptes de marques en revanche, ce qui facilite la distinction des sexes. Chez celles du Guatemala, le corps est brun foncé, avec des marques plus claires sur les pattes, rappelant des marques de bronzage. L’espérance de vie des mâles est de 3 à 5 ans en moyenne, et ils meurent généralement peu de temps après avoir atteint la maturité sexuelle, qui intervient entre 3 et 4 ans. Les femelles peuvent quant à elles atteindre 15 à 20 ans.
Un terrarium de 20 à 40 litres suffit pour accueillir cette demoiselle discrète. Sa largeur doit être deux à trois fois plus importante que l’écart entre ses pattes et à peu près aussi haut que celui-ci. Cependant, ses talents de grimpeuse sont tels qu’elle peut sans difficulté monter le long d’une paroi en verre, une particularité qu’elle partage avec la mygale rose du Chili (Grammostola pulchra), grâce à une soie adhésive produite par certaines de ses pattes. Elle possède aussi des poils urticants, qu’elle libère sur ses agresseurs en cas de menace. Leur contact peut causer des irritations cutanées chez l’Homme.
Une température de 21 à 30 °C doit être assurée, tandis que le substrat, constitué d’un mélange de vermiculite et de tourbe ou de terreau participe à conserver un taux d’hygrométrie de 75 à 80 %. Il est possible d’ajouter un peu de mousse de sphaigne, pourvu qu’un espace dégagé lui soit offert pour creuser son nid.
Pour lui fournir un abri sécurisant, un morceau de bois courbé, une écorce de liège, une demi coque de noix de coco ou un pot en argile renversé conviennent parfaitement. Une petite coupelle d’eau de faible profondeur fait office « d’abreuvoir ».
Cette mygale se nourrit sans trop de mal. Elle accepte sauterelles, petits coléoptères, grillons et blattes. Des souris rosées peuvent occasionnellement lui être proposées. Les proies doivent lui être données supplémentées, deux fois par semaine et ne doivent excéder la taille de l’abdomen de l’araignée.
La reproduction survient quant à elle après la mue, qui intervient une fois par an chez les sujets adultes. La femelle doit être nourrie avant de placer le mâle dans son terrarium, pour limiter le risque de cannibalisme. Après l’accouplement il est retiré. La femelle pond 2 à 9 mois plus tard, entre 100 et 400 oeufs. Leur incubation peut réclamer entre 1,5 et 2 mois. Durant cette période, les oeufs peuvent être laissés auprès de la mère, si celle-ci n’est pas importunée. Les jeunes araignées sont ensuite maintenues dans une boîte en plastique et nourries de micro grillons.
C’est une espèce robuste, calme et docile, mais dont les déplacements peuvent être très rapides, surtout si quelque chose l’effraie, aussi faut-il rester vigilant et poser un verrou sur son habitat, par sécurité. Elle ne présente qu’un faible degré de dangerosité. Elle est timide, mais peut apprendre à se montrer moins craintive au fil du temps.
La tarentule zèbre du Costa Rica ne se prête pas trop aux manipulations. Elle peut aussi sauter des mains de son maître si elle a peur et se blesser, car elle se révèle extrêmement fragile en cas de chute. C’est une espèce incontournable et une excellente candidate pour un débutant attentif comme pour une personne expérimentée.
A l’état sauvage, cette espèce est commune et ne fait l’objet d’aucune menace à l’heure actuelle.
Sources :
http://www.petbugs.com/
http://www.regalpet.com/
https://www.aqua-fish.net/
http://arachnophiliac.info/
http://www.centralpets.com/
http://exoticpets.about.com/
http://www.tarantulaguide.com/
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