Santé : les allergies chez les chevaux (causes, symptômes, traitements, limites)
Les allergies sont plus fréquentes qu’il ne paraît chez les chevaux. Elles peuvent être le fait de quelque chose qu’ils ont touché, avalé ou respiré. En raison de la variété des symptômes possibles, le diagnostic peut toutefois se révéler difficile à établir.
Dans la vie de tous les jours, nombreux sont les facteurs allergènes entourant les équidés. De la poussière aux spores de moisissure en passant par les aliments, les piqûres d’insectes ou les substances chimiques, il est toujours ardu d’identifier les protéines et autres molécules à l’origine d’une intolérance.
Chez des animaux en bonne santé, le système immunitaire produit généralement suffisamment d’anticorps pour lutter contre les allergènes mais parfois, cela ne suffit pas. L’allergie est en fait la conséquence d’une réaction amplifiée et exagérée de l’organisme à un antigène. Cela se nomme aussi « hypersensibilité ».
Certaines allergies sont mineures, tandis que d’autres peuvent menacer la vie du cheval, par le biais de problèmes respiratoires et cardiovasculaires. Une allergie cutanée se manifeste entre 12 et 14 h après l’exposition à la substance allergisante, souvent sous la forme d’un urticaire. Les premières zones touchées sont l’encolure et les épaules. L’alimentation est une piste possible, mais en été, les piqûres de moustiques constituent un autre vecteur fréquent. Dans le cadre de ces dernières, une alopécie peut se produire, apportant un précieux indice.
Les symptômes les plus courants sont les suivants :
- toux
- larmoiements
- gonflement au niveau des épaules
- marques inhabituelles sur la peau
- signes d’inconfort
- changement de comportement
- démangeaisons cutanées (pouvant également causer une certaine nervosité)
- fièvre
- écoulement des naseaux.
D’autres insectes piqueurs peuvent néanmoins être en cause, mais aussi le pollen. L’un des vecteurs les plus problématiques est le foin ou la paille. Une mise au pré peut alors y remédier si l’animal est habituellement au box, en tentant dans le délai d’éliminer tout ce qui est potentiellement nuisible dans ce dernier par le biais d’un nettoyage à fond. Changer de type de litière peut aussi apporter une solution, ce qui peut aller de l’usage de copeaux de papier jusqu’à celui de tapis en caoutchouc. Lorsque l’alimentation est à l’origine de l’allergie, le vétérinaire recommande parfois de passer à des granulés.
Quelle qu’en soit la cause, il n’existe aucun moyen d’enrayer définitivement et à coup sûr une allergie chez les chevaux, car il est impossible de déceler une hypersensibilité tant qu’ils n’ont pas été exposés à une substance susceptible de la provoquer. Lorsque les symptômes apparaissent, il n’est d’ailleurs pas rare que plusieurs allergènes en soient la cause, ce qui complique encore le traitement.
La solution passe souvent par une intervention envisagée à plusieurs niveaux : environnemental, alimentaire ou thérapeutique En ce qui concerne le traitement, des corticoïdes, des antihistaminiques ou des tests sont généralement prescrits, comme chez l’Homme. Mais il ne faut jamais employer de médicament sans avoir une confirmation médicale de la source du problème, car d’autres choses peuvent induire les réactions allergiques, notamment le stress.
Maintenir les herbes courtes au près limite aussi la pousse des plantes pouvant produire du pollen. Enfin, si les mouches posent souci, il suffit parfois d’être plus attentif au retrait du fumier et varier les heures de sortie des chevaux, les mouches étant plus calmes en début et en fin de journée. A chaque type d’allergie correspondent donc aussi des aménagements spécifiques du quotidien. Il faut s’employer à trouver les astuces évitant la mise en présence de ce qui nuit à la santé de nos montures.
Sources :
http://www.lganimalderm.com/
http://www.horses-and-horse-information.com/
http://equimed.com/
http://vethospital.tamu.edu/
http://www.thehorse.com/
https://www.smartpakequine.com/
Laisser un commentaire