Vivre avec des canards est-il bon pour la santé ?

Certains d’entre nous ont encore en tête le concept énoncé par Pierre Palmade dans l’un de ses sketches, dans lequel il évoquait la possibilité d’être suivi par 40 canards, partout, tout le temps. Il semble que Darin Welker, un ancien militaire revenu d’Irak ait mis ses propos à exécution aux Etats-Unis.

En effet, ce vétéran âgé de 36 ans vivait avec certes, non pas 40 mais néanmoins 14 canards, chez lui, à West Lafayette, à l’Est de Columbus, dans l’Ohio. Ce faisant, il violait l’interdiction locale de détenir de tels animaux, ce qui lui a valu d’être poursuivi en justice, au motif de la violation de cette loi. Il a été reconnu coupable des faits reprochés par le juge et condamné à payer 40 euros d’amende pour réparer l’infraction commise.

L’homme s’est donc séparé, sans doute à regrets, d’une partie de ses compagnons palmés et en a conservé 6, dont deux respectivement nommés Clyde et Lucy. L’affaire n’en est pas restée là, puisqu’il a fait appel de cette décision et c’est là que l’affaire devient encore plus cocasse.

En effet, son avocat dit qu’il a un besoin médical de ces oiseaux et qu’à ce titre, il a été condamné à tort. Il appelle les juges à faire preuve de compassion sur ce motif, et affirme qu’une utilisation prudente et thérapeutique de ces palmipèdes devrait être distinguée de la détention simple sans raison valable. La possession de canards aurait aidé cet ancien combattant à surmonter le stress et la dépression post traumatiques.

Le Conseil Municipal ne l’entend pas de cette oreille, car les preuves avancées pour étayer cette théorie n’ont pas semblé suffisantes à ses yeux pour justifier que ce citoyen courre un réel danger médical sans ses oiseaux. L’avocat de la commune a donc répliqué. Selon lui, bien qu’ils soient enregistrés comme des animaux de soutien thérapeutique, les animaux concernés par cette liste ne sont que ceux destinés à apporter une amélioration dans la santé de leur détenteur.

Le Conseil Municipal a récemment assoupli la règlementation pour autoriser la détention de deux animaux à visée thérapeutique dans un foyer, mais là encore, il semble que la basse-cour du dénommé Welker soit là encore hors-la-loi, le nombre de 6 excédant toujours le maximum autorisé.

 Pour l’heure, le suspens demeure. Les canards sont-ils bons pour la santé ? Welker en a-t-il besoin pour compenser le traumatisme de ses souvenirs passés ? Dans l’affirmative, à combien de canards la réparation peut-elle se chiffrer pour qu’il se sente mieux ? Les juges n’ont pas encore statué.

Sources :

http://www.nydailynews.com/

http://www.usnews.com/

http://www.foxnews.com/