Faut-il aider les oiseaux sauvages en hiver ?
Lorsque le thermomètre affiche de basses températures à l’extérieur, nous commençons généralement à nous interroger sur la façon de pourvoir à l’alimentation des oiseaux sauvages en hiver. Nous allons passer en revue ensemble leurs besoins en cette saison et l’importance d’y répondre.
Dès la fin de l’automne, les oiseaux sauvages partent en quête de sources de nourriture fiables afin d’optimiser leurs chances de survie jusqu’au printemps. Déjà nous pouvons assister aux premiers regroupements migratoires annonciateurs de la froidure à venir. Les habitudes alimentaires vont alors sensiblement changer. Les sujets consommant habituellement des insectes vont compléter leur apport avec des baies. Les regroupements vont quant à eux faciliter la quête alimentaire, la multiplication des éclaireurs remplissant ce rôle à merveille.
Mais en dépit de ces capacités d’adaptation, la vie est loin d’être facile pour eux. Les jours raccourcissent et les nuits se rafraîchissent, lorsque la neige et le gel ne viennent pas masquer les dernières larves et insectes restés à portée de bec. L’eau peut également manquer lorsque la température descend au-dessous de zéro et s’abriter n’est pas une chose aisée, la plupart des arbres et buissons perdant leur feuillage protecteur. Dès lors, il va leur falloir davantage de ressources énergétiques pour tenir bon.
En hiver, maintenir une température corporelle acceptable dépend avant tout de la quantité de chaleur que les oiseaux produisent. Ils gonflent leurs plumes pour créer des poches d’air chaud entre elles, se perchent pour s’isoler du sol froid et humide, et relèvent une patte contre leur poitrine pour bénéficier d’un maximum de chaleur.
Pour les aider, il faut anticiper le refroidissement et leur fournir des aliments riches en calories et en graisses. De plus, suivant qu’ils se déplacent seuls ou en groupe durant cette période, il faut prévoir différentes options alimentaires, telles que des distributeurs de graines verticaux ou des mangeoires.
Chaque année, la baisse soudaine et importante des températures, notamment en cas de gel, fait de nombreuses victimes dans la population à plumes. Nous avons l’impression, à tort, que la vie de ces visiteurs ailés de nos jardins suit son court sans encombre, alors qu’ils doivent jour après jour lutter pour garder la vie sauve jusqu’au printemps, prenant davantage de risque pour trouver de la nourriture, devenant des proies rêvées pour les prédateurs.
Sources :
http://www.thecraftycrow.net/
http://www.tippland.ie/
http://www.thereallygoodlife.com/
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