Portrait d’un dresseur animalier : Jean-Philippe VARIN

Plusieurs reportages télévisés ont été consacré à Jean-Philippe VARIN, dresseur animalier. Depuis son plus jeune âge, cet homme s’est intéressé aux animaux d’une façon très singulière. Il a tout d’abord commencé par dresser des chiens puis, durant ses études, pour plus de discrétion, des insectes.

Depuis de nombreuses années maintenant, il est considéré comme une référence dans son domaine. Il a appris au fil des ans la patience, tout en dressant les créatures vivantes les plus improbables. Le cinéma fait souvent appel à lui. Souvenez-vous des oies sauvages que l’on voit en plein vol dans « le peuple migrateur ». Il s’agissait des oiseaux de J.P. VARIN, filmés en studio pour ne pas les stresser. Les effets et décors ont été ajoutés par la suite, nous plongeant dans la magie cinématographique.

Il n’utilise jamais la force pour enseigner à ses pensionnaires, qu’il s’agisse de fauves, ours, rapaces (tels que les grands ducs, donc le calme le séduit), ou encore d’abeilles ou de poissons.
Il se perçoit comme « la directrice d’une école maternelle », car les animaux dont il s’occupe sont semblables à des enfants de 3 ou 4 ans dont il faut se faire comprendre.

Trois règles priment selon lui dans l’apprentissage :

• jeu
• récompense
• câlins.

Il ressent les animaux plus qu’il ne les comprend, à la façon d’une mère avec son enfant.

La base de sa technique de dressage est un stimulus sonore suivi d’un flash et d’une distribution de nourriture. Dès la naissance, ses pensionnaires sont soumis à ce régime, la nourriture étant donnée par des personnes différentes. Ainsi chaque animal associe peu à peu la lumière et le son au fait que quelqu’un vienne s’occuper de lui , le nourrir, ce qui devient rassurant et permet ensuite de faciliter l’apprentissage.

Sources :

émission Sept à Huit, TF1

Arte