Arrivée du chiot et première nuit : du mode démo au mode solo…
Lorsqu’un chiot arrive chez nous, sa petite bouille nous ensorcelle et la vie tend à s’articuler autour de cette charmante boule de poils. Certaines astuces permettent quant à elles de commencer sur de bonnes bases, pour que chacun trouve sa place sans encombre.
A son arrivée, il ne faut pas l’obliger à entrer en contact avec nous mais l’y encourager. Il va ensuite vouloir découvrir son nouvel univers. A ce moment là, la plupart des maîtres le laissent s’aventurer seul dans les différentes pièces. Or, ce petit bout de chien a besoin d’être guidé par son maître dès le départ, à l’image d’un enfant faisant ses premiers pas dans la vie. En l’accompagnant dans ses déplacements, nous allons l’aider à développer d’emblée sa confiance en nous. Cela va aussi limiter son stress, tout ce qui l’entoure étant nouveau.
Le calme est aussi de rigueur et à ce titre, inviter famille et amis à découvrir le nouveau venu n’est pas une bonne idée. Si des enfants comptent parmi ses nouveaux maîtres, il faut aussi calmer leurs ardeurs et les inciter à se montrer doux et ne pas trop chahuter leur compagnon, surtout s’il se montre timide.
La première nuit est souvent agitée. L’animal vient d’être séparé de sa mère comme de ses frères et sœurs et va pour la première fois dormir seul. C’est là que se pose la première règle, le premier défi à relever : il ne faut pas craquer et le faire entrer dans notre chambre, il doit dormir dans le panier aménagé à cet effet. A défaut, une couverture éventuellement placée dans un carton peut dépanner. Quelques jouets innocemment laissés autour de lui, cordes, balles, jouets qui couinent participent à lui procurer des occupations, sans risque pour notre mobilier ou ses dents de lait.
Certes, en cette première nuit, le chiot risque de pleurer lorsque nous irons nous coucher. Il ne faut pas pour autant culpabiliser et craquer. La mise en place d’un rituel pour le coucher va l’aider à comprendre ce qui se passe, sans pour autant nous éterniser. Le message doit être bref et clair. Il faut le coucher sur son «lit» ou l’inviter à s’y installer, puis lui faire une caresse et lui dire de ne pas bouger avant d’éteindre la lumière et fermer la porte, s’il y en a une. A défaut de porte, une paroi amovible telle que celles destinées à empêcher le passage des jeunes enfants convient parfaitement.
Dans le meilleur des cas, le chiot va pleurer quelques minutes et s’arrêter de lui-même. Mais cela peut durer, et si après 30 minutes environ il se fait encore entendre, une seule et unique visite pour le recoucher et lui intimer un « non »et un « couché » fermes est possible. Au-delà, il ne faut pas réagir. Passer une nuit tranquille est en général l’affaire de quelques jours, le temps pour notre chiot de s’habituer aux bruits, formes et odeurs qui l’entourent. Notons enfin que lorsque d’autres animaux, notamment des chiens et chats, dorment dans la même pièce, l’acclimatation est souvent plus rapide.
Source : angelk
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