Le Pleco, ou Plecostomus, un poisson d’eau douce aux idées de grandeur
Le Pleco, ou Plecostomus, est originaire des rivières d’Amérique du Sud. Il fait partie de la famille des Locariidés. Son corps est longiligne et pourvu d’une tête épaisse et large.
Il se nourrit par succion, grâce à sa bouche qu’il utilise comme une ventouse. Lorsqu’il l’emploie pour se déplacer le long d’une paroi vitrée, il est semblable à un chanteur de gospel. Ce poisson peut vivre une dizaine d’années dans de bonnes conditions. Il atteint en moyenne 25 cm, mais peut aller jusqu’à 75 cm, aussi faut-il prendre la précaution de se renseigner sur la taille adulte du sujet que l’on choisit d’accueillir. La température de l’eau doit être comprise entre 23 et 27 °C et le pH entre 6,5 et 7,4.
C’est un poisson pacifique et un nageur peu actif, qui préfère rester posé au fond de l’aquarium. Il en existe des dizaines de variétés, herbivores ou pas selon le cas. Il est souvent considéré comme un vulgaire brouteur d’algues, ce qui est faux pour un certain nombre de variétés.
Une belle racine de mopani ou de mangrove fait son bonheur, lui servant autant de cachette que de source de nutriments. La présence de plantes contribue aussi à le rassurer. Même si cette espèce est relativement peu active, il vaut mieux lui réserver un grand volume (minimum 100 litres).
Il s’acclimate très bien dans l’ensemble et peut occuper un bac communautaire avec la plupart des poissons d’eau douce. Si un congénère occupe les lieux, chacun doit pouvoir y établir sa « grotte » pour s’y reposer. Des abris supplémentaires doivent alors être aménagés.
Certaines variétés sont herbivores. Elles sont donc conseillées pour aspirer les micro algues pouvant nuire à l’esthétique chère aux aquariophiles. Cependant, il ne s’agit pas d’une solution miracle et par conséquent, cela ne doit pas être la seule source d’alimentation. Il mange des algues, certes, mais globalement aussi tous les restes alimentaires des autres pensionnaires.
Un complément doit être donné sous forme de comprimés pour poissons de fonds. Il s’agit de pastilles hydro-solubles qui se déposent sur le sable pour y être consommées par les poissons n’allant pas se nourrir en surface. Cependant, laitue, courgette et épinards peuvent aussi compléter son menu, à condition de les lester au préalable.
La reproduction n’est pas évidente en captivité, car elle nécessite des conditions de maintien optimales. Le mâle entraîne alors sa compagne dans un abri où elle va déposer les oeufs. Il les fertilise ensuite puis veille sur eux.
Quatre à huit jours plus tard, les alevins apparaissent, se nourrissant du mucus sécrété par les parents. Les petits atteignent le stade de la nage libre après quatre à six jours. Un pot en argile est alors placé à l’envers pour leur permettre de se préserver de la voracité de certains occupants.
Source : angelk
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