Parce-queue : les fonctions de la nageoire caudale chez les poissons
Chez les poissons, la forme de la queue est synonyme des aptitudes propres à chaque espèce. La nageoire caudale permet en effet d’identifier au premier coup d’œil le mode de vie, l’habitat et la façon dont ils se nourrissent, cela même lorsqu’il est question d’espèces inconnues.
Très volumineux chez certains, plus discret chez d’autres, cet appendice se compose généralement de deux lobes (un supérieur et un inférieur) et permet aux poissons de nager, conserver leur équilibre, mais aussi manœuvrer durant leurs déplacements. Elle intervient également dans la propulsion et son aspect diffère suivant l’habitat de l’animal.
Ainsi, une queue plate (cf photo ci-dessous à gauche) est taillée pour les virages et les brusques changements de direction ainsi que pour les démarrages rapides. Elle ne permet pas cependant de maintenir une vitesse soutenue.
Une queue en « V » présente deux fins lobes longilignes (cf photo ci-dessus à gauche) et offre quant à elle une grande rapidité sur de longues distances. Elle est toutefois peu agile.
Entre les deux, il existe un type de queue alliant les qualités des deux premières. Fourchue, elle est pourvue de deux lobes de taille sensiblement identique et offre une plus grande surface de résistance à l’eau (cf photo ci-dessous à droite), ce qui favorise une plus grande agilité. La forme en « V » la dote quant à elle d’une vitesse et d’une endurance importantes.
Enfin, certains n’ont pas de nageoire caudale du tout, ce qui ne les oblige par pour autant à rester immobiles, loin de là. C’est le cas des hippocampes et des raies notamment, qui comptent sur leurs autres nageoires pour se mouvoir.
A chaque « design » correspondent donc un mode de locomotion et un usage particulier qui justifient que tous les poissons ne se ressemblent pas, un atout pour quiconque sait les observer.
Sources :
http://www.dailykos.com/
http://www.microscopy-uk.org.uk/
http://lifeuwater.blogspot.fr/
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