La guerre du pet est déclarée contre les vaches et moutons de Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande, les chercheurs sont confrontés à un problème de taille concernant les ruminants. Le pays en compte non moins de 35 millions de moutons et 8 millions de vaches, répartis dans différents élevages.
Après moultes études, les scientifiques sont parvenus à la conclusion que ces animaux contribuent très largement à l’effet de serre. En effet, leur mode de digestion repose sur la fermentation des aliments, ce qui leur fait émettre des flatulences. Le gaz ainsi expulsé se répand dans l’atmosphère. Il s’agit de méthane.
Là où ce phénomène de prime abord cocasse prend tout sa mesure, c’est lorsqu’il est considéré à l’échelle planétaire. En effet, sur les 18 % de gaz à effet de serre émis dans le monde par les animaux d’élevage, près de la moitié provient de Nouvelle-Zélande. En 2003, le gouvernement avait tenté de réagir en instaurant une taxe à la charge des éleveurs. Mais ces derniers avaient protesté face à cet » impôt du pet » .
A l’heure actuelle, les scientifiques recherchent comment purifier les flatulences des moutons et des vaches en supprimant le gaz rejeté dans l’atmosphère. Pour cela, ils se penchent sur le type d’alimentation administré à ces animaux, car tous ne polluent pas avec la même intensité. Si leurs attentes sont comblées, ils pourraient même parvenir à mettre au point un vaccin bloquant la formation de méthane dans leur organisme.
Cette solution pourrait fort bien mettre d’accord éleveurs et dirigeants, car elle engendrerait sans doute une meilleure digestion et une réduction de portions journalières de nourriture des bêtes. Avec un budget de 30 millions d’euros, la guerre du méthane est déclarée.
Source : http://fr.canoe.ca/
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