Le « chop » , une révolution culinaire américaine pour mieux nourrir nos perroquets
Faire profiter nos perroquets d’une alimentation vitaminée tout au long de l’année est parfois une gageure. Le « chop » est une méthode de préparation et de conditionnement des aliments qui va bien plus loin que le simple mélange de fruits et légumes frais préparé quotidiennement. Il s’agit d’un méli-mélo de ces derniers additionné d’ingrédients supplémentaires et que l’on peut conserver.
Patricia Sund a mis au point cette technique de préparation dans le but de limiter le gaspillage des aliments frais souvent achetés à prix d’or pour nos psittacidés, dont une large portion finit généralement à la poubelle faute d’avoir été utilisée dans les temps.
Munissez-vous tout d’abord de deux accessoires :
- un bac à glaçons
- des sachets congélation.
Le procédé se déroule ensuite en cinq étapes.
Etape n° 1
Faites vos achats de primeurs. Pour la plupart des perroquets, patates douces, chou frisé, chou, feuilles de betterave, brocolis, mangues, citrouille, germes de soja, quinoa, boulgour, riz brun, petits pois, carottes, pommes, kiwis, grenades, haricots verts, lentilles, pois chiches, haricots mangetout, courgettes, etc sont indiqués. Le maïs ne doit pas être présent en grande quantité car il est très riche. Les piments frais ne sont pas à négliger.
Etape n°2
Lavez les ingrédients destinés à la préparation. Le chop intégre outre les aliment frais, des aliments secs réhydratés tels que les céréales (riz, quinoa, boulgour par exemple), les légumineuses et les pâtes. Il faut les rincer aussi (à l’exception des pâtes) avant de passer à la préparation proprement dite, c’est à dire les couper en petits morceaux.
Etape n°3
A l’exception des pâtes, riz et céréales, placer les ingrédients dans un mixeur pour les hâcher. Vous pouvez ainsi réaliser différents mélanges.
Etape n°4
Mêlez le tout à des graines de bonne qualité telles que le chanvre, le lin, le céleri ou le sésame en ajoutant des herbes (basilic ou romarin par exemple).
Etape n°5
Placez des portions dans dans des bacs à glaçons et mettez-les au congélateur. Attendez qu’elles soient complètement congelées avant de les regrouper dans un sac congélation. Etiquetez chaque sac en indiquant la composition du mélange qu’il contient.
Vous aurez ainsi l’avantage d’avoir des menus variés facilement portionnables. Lorsque vous souhaiterez servir l’une d’elles à vos psittacidés, il vous suffira d’en décongeler ou réchauffer une. Ce mode de conservation réunit plusieurs atouts. D’une part, vous réalisez des économies. Le fait d’utiliser jusqu’au dernier chaque ingrédient prévu dans les repas de vos oiseaux permet d’optimiser vos dépenses. C’est également un bon moyen de profiter toute l’année des bienfaits des aliments de saison. De plus, les portions étant prêtes à l’avance, vous vous astreignez à une seule séance de réalisation des menus de temps à autres, ce qui constitue un gain de temps non négligeable.
L’avis des fifilles, Citron et Jacquot : ce mode de préparation semble plaire à mes mon Ara, Amazones, ma perruche à collier et ma grise du Gabon. Jacquot, gris du Gabon lui aussi, se fait un peu tirer la patte pour y toucher, mais cela est pour ainsi dire une habitude chez lui, donc il n’y a rien d’exceptionnel là-dedans.
Sources :
http://www.crittersandconservation.com/
http://parrotnation.com/
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