Le chat Mau égyptien et le scarabée sacré
Le chat Mau égyptien est l’une des races les plus anciennes de félins de compagnie. Sa grâce naturelle et sa silhouette élancée étaient déjà appréciées dans l’Egypte Antique, où dès 1567 av. JC, il apparaissait dans les peintures qui ornaient les tombes des Pharaons.
Il était souvent momifié, couvert et enterré auprès de son maître pour le suivre dans l’au-delà. Avec l’Abyssin, il protégeait les réserves de céréales de l’avidité des rongeurs. Le poids économique de cette réserve alimentaire était tel qu’ils étaient élevés au rang de divinités.
Mais les fondements de cet intérêt marqué pour la race Mau avaient aussi un autre fondement, bien plus palpable encore. En effet, sur le dessus de sa tête, entre les deux oreilles, était visible un scarabée, qui s’étirait en bandes dorsales vers l’arrière de la tête jusqu’au bout de la queue.
Les pattes descendaient vers le front et le corps se situait sur le dessus du crâne. Cette autre créature sacrée, dont l’effigie figurait sur toutes les amulettes, représentait le soleil et la résurrection. Les Egyptiens pensaient de ce fait qu’il était le chat favori de la déesse de la création, nommée Chepea.
Cet animal de compagnie divin était volontiers qualifié de « mangeur de chagrin », car on lui prêtait la faculté de retenir les énergies négatives et de se dédoubler. Il était donc protégé au même titre qu’un dieu, et quiconque lui nuisait, y compris accidentellement, risquait la lapidation.
Mais l’on imagine aisément que le fait de posséder la marque divine du scarabée sur sa tête devait largement contribuer à accentuer la vénération de la population envers le chat Mau égyptien. Entre admiration et superstition, cela explique sans doute en partie le fait que cette race soit parvenue jusqu’à nous.
Sources :
http://www.docstoc.com/
http://medjaicatz.com/
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