L’hypoplasie cérébelleuse, ou hypoplasie cérébrale féline (causes, symptômes, traitement)
L’hypoplasie cérébelleuse, ou hypoplasie cérébrale féline, est une maladie neurologique caractérisée par des difficultés à se déplacer et conserver l’équilibre. Lorsqu’un chaton en est atteint, la partie du cerveau contrôlant la motricité et la coordination des mouvements est sous développée à la naissance.
Cette maladie n’est pas contagieuse. Elle peut s’expliquer par la contamination de la mère gestante par le virus de la panleucopénie féline, ou un traumatisme subi par les chatons au sein même de l’utérus. Dès lors, le cerveau ayant rencontré des obstacles à son développement normal, l’animal touché va rencontrer des difficultés pour tenir sur ses pattes et marcher ce qui, vu de l’extérieur, donne l’impression d’un état d’ivresse permanent. Il peut sembler tomber sans raison apparente, marcher lourdement, de façon plus pataude que ses frères et sœurs, ou avoir du mal à monter un escalier. Dans les cas les plus marqués, le félin ne va pas dépasser quelques pas avant de chuter.
Le niveau de gravité est variable suivant les sujets. Cela peut aller d’une démarche légèrement hésitante jusqu’à une quasi impossibilité de se déplacer sans tanguer, qui n’est pas sans rappeler les efforts de Bambi pour évoluer sur la glace. A proprement parler, l’hypoplasie cérébelleuse n’est d’ailleurs pas une maladie, une faiblesse ou un trouble douloureux. Il ne s’agit que d’un manque de coordination. Lorsque des tremblements de la tête plus ou moins marqués sont observés, cela indique les efforts de concentration et en aucun cas un trouble de la vision.
Ce problème n’affecte en aucun cas l’espérance de vie de l’animal. Il n’y a aucune aggravation de son état général à redouter en rapport avec l’hypoplasie cérébrale féline. Avec le temps, il est possible que le chat parvienne à progresser très légèrement, surtout si des aménagements sont prévus pour lui faciliter la vie, notamment la mise en place de tapis ou moquettes, qui favorisent sa prise au sol, donc ses déplacements. Ne pas tailler ses griffes est également utile, pour lui permettre de compenser par l’accroche son manque d’équilibre.
Concrètement, il est donc parfaitement possible d’envisager l’adoption d’un tel animal, d’autant plus qu’il ne se sent pas différent de ses semblables. C’est pourquoi il va tenter de contourner les difficultés engendrées par son handicap, escaladant lorsqu’il ne peut sauter par exemple. Un escalier sans revêtement textile est en revanche accidentogène pour lui. Il faut donc observer les écueils auxquels il est susceptible de se trouver confronté, afin de trouver les solutions qui l’aideront à passer le cap sans encombre, comme le ferait un parent avec un enfant atteint de troubles psychomoteurs.
Enfin, ce handicap ne le prive pas des démonstrations d’affections propres aux félins. Doux et aimant, c’est un chat comme les autres, qui est profondément attaché à son maître et peut vivre correctement dans une famille attentive à ses besoins. Son intelligence est sans faille et sa dépendance de l’Homme lui permet de tisser avec lui des liens solides. Il fait preuve d’une grande détermination, qui lui permet souvent d’arriver à ses fins et le rend aussi touchant et attachant que sa maladresse. Il ne recherche pas la pitié, mais la compréhension et la tendresse, comme tout animal de compagnie.
Sources :
http://jacksongalaxy.com/
http://lifewithchcats.com/
http://www.felinecerebellarhypoplasia.com/
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