Les différentes facettes du comportement du chat de compagnie
Un chat adopte parfois des comportements dont le sens nous échappe complètement. Certaines attitudes sont incompréhensibles de notre point de vue d’humains. Nous allons tenter de les expliquer ici pour mieux comprendre nos gentils félins.
Lorsqu’un chat ronronne, ce n’est pas toujours pour exprimer son bonheur et son bien-être. En cas de douleur intense ou de détresse, ou lorsqu’une femelle met bas, le ronronnement se fait entendre. Ainsi, un matou familier qui souffre peut ronronner lorsque des gens l’approchent. Cela semble signifier qu’il veut par ce biais montrer qu’il est amical et que l’on peut l’approcher pour le caresser ou l’aider. Dès l’âge de deux à trois jours, un chaton peut émettre ce doux bruit. Mais il est alors si faible qu’il est à peine audible. Au fil du développement de l’animal, ce son sera de plus en plus fort. Pour le chaton, il sert à indiquer à sa mère que tout va bien, et qu’il est rassasié après avoir tété.
Les chats ont d’autre part coutume de se saluer en frottant leur museau contre celui de leurs congénères. Lorsque le vôtre vient vous accueillir en se dressant sur pattes arrières, c’est en fait pour atteindre votre visage pour vous dire bonjour dans son langage. Si vous étiez à sa hauteur à ce moment là, vous le verriez frotter son museau contre votre visage. C’est une faveur qui n’est accordée qu’aux humains auxquels ils accordent leur confiance.
Lorsqu’il enfonce et rétracte ses griffes, il est en général au repos, seul ou sur les genoux de son propriétaire. Nous parlons familièrement de « tricotage ». Cette attitude lui vient de sa petite enfance. Il adoptait alors le même comportement pour faire sortir le lait des mamelles de sa mère. Un adulte le fait lorsqu’il se sent bien et en sécurité. S’il perçoit son maître comme une mère de substitution, il conservera cette attitude de bébé. Le fait qu’il tricote et suce les vêtements de son maître simultanément signifie cependant qu’il a été sevré trop tôt. Lorsque c’est le cas, il est probable qu’il se conduise ainsi toute sa vie durant.
Il lui arrive également quelquefois de donner l’impression de goûter l’air. Cette attitude se manifeste par un relèvement des lèvres laissant apparaître ses dents du haut et du bas. Les arômes chimiques peuvent ainsi s’inscrire dans l’organe de Jackobson, situé dans deux poches logées dans le haut de la bouche. C’est l’un moyen dont disposent les chats sauvages pour savoir si autre animal se trouve dans les parages. C’est un atout qui présente moins d’intérêt en captivité.
Si votre chat accède à un jardin, il n’est pas rare qu’il vous rapporte les créatures qu’il a chassées, mortes ou vives. Cela est naturel pour lui et il n’y a pas lieu de le punir pour cela, car sa mère le faisait avant lui lorsqu’il était petit, pour lui enseigner l’art de la chasse. De ce fait, les femelles, même castrées, sont plus enclines que les mâles à agir de la sorte, mais les mâles le font aussi parfois.
Un chat soumis enterre ses excréments pour cacher sa présence aux chats dominants. En revanche, un dominant les laissera à découvert. En captivité, le chat agit ainsi car il reconnaît son maître comme étant dominant, mais lorsque plusieurs vivent dans la même maison, certains ne camoufleront pas leurs besoins.
Enfin, il arrive qu’un chat prenne sa nourriture et la dépose sur le sol pour la manger. Cela peut s’expliquer par le fait qu’il trouve les morceaux trop gros et soit obligé de les déposer pour mieux pouvoir les mâcher ou parce-que que ses moustaches entrent en contact avec sa gamelle et que cela le dérange. D’autre finissent par faire cela par habitude.
Source : http://www.moggies.co.uk/
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