Le poisson roseau, ou Erpetoichthys calabaricus
Le poisson roseau, ou Erpetoichthys calabaricus, est l’un des onze poissons anguilles appartenant à la famille des Polypteridae. Il est originaire d’Afrique, où il a été découvert en 1865, par J. A. Smith.
Ses origines connues remontent à 70 millions d’années avant notre ère, ce qui fait pour ainsi dire de lui un descendant direct de l’époque des dinosaures. A l’heure actuelle, on le rencontre principalement dans les rivières du Niger, du Congo, et leurs affluents d’Afrique Centrale de l’Ouest.
Son corps longiligne verdâtre de 40 cm le fait ressembler, à tort, à un serpent et il se déplace en ondulant, pareil à une liane. C’est pourquoi on le surnomme aussi quelquefois « poisson corde » ou « serpent d’eau douce ». Il possède plusieurs nageoires dorsales mais aucune nageoire ventrale. Le dimorphisme sexuel réclame un certain sens de l’observation. Chez la femelle, on note un nombre de rayons moins important sur la nageoire caudale que chez le mâle. Elle en présente en général 9 à 10, tandis que ce dernier en totalise entre 9 et 14. D’autre part, la couleur du mâle tient souvent davantage du vert olive.
Ce poisson est nocturne mais peut faire de brèves apparitions durant la journée. Il faut lui réserver un bac couvert, afin qu’il ne se faufile pas au-dehors, tout en laissant un accès dégagé vers la surface, car il respire aussi bien dans l’eau qu’à la surface.
Un volume de 200 litres est le minimum pour le maintenir dans de bonnes conditions, étant donné sa taille. La température de l’eau doit être comprise entre 22 et 28 °C, avec un pH de 6,5 à 7,5. Il faut également prévoir de nombreux abris, formés de pierres et racines, ainsi qu’un grand nombre de plantes naturelles. Sa reproduction n’a pu avoir lieu en aquarium, c’est pourquoi elle n’est pas documentée.
A l’état sauvage, il se nourrit de petits poissons, crustacés, vers et insectes n’excédant pas la taille de sa bouche. Il faut donc éviter de lui associer des sujets dont la petite taille serait susceptible de faire des proies potentielles.
Il est néanmoins possible de lui faire partager un aquarium communautaire avec des espèces aussi pacifiques que lui, y compris avec ses congénères, dont il apprécie la compagnie.
Il accepte les moules hachées ainsi que les morceaux de poisson et de cœur de bœuf sans difficulté, et en général les aliments carnés surgelés, mais se montre parfois réticent face aux aliments secs.
La reproduction de cette espèce n’ayant pas été observée en captivité, tous les sujets du commerce proviennent de la capture dans leur milieu naturel. Cela explique d’ailleurs les difficultés rencontrées par certains sujets en termes d’acclimatation ou d’acceptation des aliments proposés. Il n’est pas très répandu chez les revendeurs.
Sources :
http://www.aquahobby.com/
http://www.aboutfishonline.com/
http://www.tfhmagazine.com/
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