Alimentation et santé : l’ail et l’oignon, des aliments toxiques pour les chats
Il est un fait relativement méconnu en ce qui concerne les substances nocives pour les chats. L’ail et les oignons représentent un danger pour eux, le saviez vous ?
En effet, tous deux peuvent en cas d’absorption provoquer de sérieux troubles de santé. La sensibilité des chats à l’ail est très importante, mais plus encore en ce qui concerne l’oignon.
Veillez donc à ne jamais en donner à votre félin, surtout si vous avez pour habitude de préparer ses repas crus vous-mêmes ou lui faire goûter vos reliefs de repas cuisinés. Le fait est que la cuisson ne retire rien aux propriétés de ces végétaux. Il en va de même pour tous les aliments de cette famille, tels que les cébettes et les échalotes, qu’il s’agisse des feuilles ou des bulbes.
L’explication de cette intolérance réside dans la présence dans ces légumes d’une substance toxique appelée sulfoxyde méthylcystéine. Lorsque l’animal l’ingère, elle peut causer de nombreux problèmes :
- crise d’asthme
- diarrhée
- sang dans les urines
- douleurs abdominales
- manque d’appétit
- augmentation du rythme cardiaque et respiratoire
- vomissements.
Cette toxine détruit aussi les globules rouges, ce qui a pour effet l’anémie, l’affaiblissement et l’apathie.
Il est primordial de garder à l’esprit que l’absorption de seulement 0,5 % du poids de l’animal suffit à le mettre en danger. Cela signifie qu’un cuillère à café est déjà beaucoup trop pour un matou de 3,6 kilos. Ail et oignon sont dangereux pour l’organisme du chat, qu’il s’agisse d’une consommation importante en une fois, ou régulière à petites doses. Par conséquent méfiez-vous, même si cela est occasionnel.
Il n’existe aucun antidote pour combattre les effets de ces végétaux sur l’organisme de votre compagnon à moustaches. Ce poison peut donc lui être fatal. Si votre chat en avale accidentellement, consultez aussitôt votre vétérinaire. Un lavement gastrique et un traitement contre l’anémie lui seront prescrits dans les plus brefs délais. Des perfusions sanguines et un apport d’oxygène sont parfois nécessaires dans les cas les plus sérieux.
La prévention est donc le meilleur remède, en prenant soin de retirer ce poison naturel de son alimentation, mais aussi de ses soins (certains anti-puces domestiques en contiennent).
Sources :
http://www.peteducation.com/
http://cats.about.com/cs/
http://petcareeducation.com/cat/
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