Débuter avec un aquarium d’eau douce (choix du bac, type de filtration et support)

La plupart du temps, la création d’un premier aquarium se solde par un échec cuisant, faute d’informations appropriées. Les occupants survivent quelques jours, puis c’est l’hécatombe.

Aussi est-il important de suivre quelques conseils pratiques de base, pour démarrer dans les meilleures conditions. Si vous ne disposez pas de l’espace ou du budget nécessaire pour procurer à vos futurs pensionnaires un cadre de vie acceptable, mieux vaut renoncer dès à présent, car outre l’espace occupé, entretenir un aquarium coûte cher.

La première étape cruciale consiste à choisir le bon aquarium. Trop souvent encore, les débutants rentrent chez eux avec la célébrissime  » boule » en verre, qui n’est rien d’autre, sachez-le, qu’une véritable machine à tuer les poissons. Je m’étonne d’ailleurs qu’après toutes ces années de massacre, on en trouve encore à la vente. J’imagine que cela doit faire tourner le commerce, mais cela est une autre histoire.

Tout poisson nécessite un minimum d’espace pour vivre longtemps et en bonne santé. Songez qu’un poisson rouge peut vivre jusqu’à 25 ou 30 ans, alors que ceux qui vivent dans un bocal dépassent rarement les 1 ans. Et encore, dans des conditions de souffrance incroyables!

De même, ne portez pas votre choix sur un aquarium au-dessous de 80 litres, qui est un minimum pour obtenir un milieu équilibré sans trop d’entretien annexe. Le choix du volume dépendra également des espèces aquatiques que vous souhaitez y introduire, mais nous aborderons ce sujet dans un prochain article.

Songez que la forme d’un bac peut compliquer son nettoyage. Par exemple, vous ne pourrez utiliser aisément une surface aimantée pour retirer les algues sur des parois bombées ou sur un aquarium d’angle suivant sa profondeur, outre la perte de volume intérieure qu’il occasionne, aura un bloc de filtration difficile d’accès, puisque placé dans l’angle en question.

Vous trouverez deux types de bacs fermés : ceux dont l’ensemble du couvercle (« portes » et contours) se retirent entièrement, et ceux dont seules les  » portes  » et la partie supérieure sont amovibles.

Les premiers ont un inconvénient majeur. La condensation qui se forme à l’intérieur du couvercle va peu à peu s’infiltrer entre le contour mobile et la paroi, générant des écoulements qui laisseront apparaître à l’extérieur des traces calcaires particulièrement disgracieuses. A partir du moment ou l’eau est passée, elle repassera, il est donc inutile d’invoquer le  » dieu de l’étanchéité  » .

Les seconds sont monoblocs, ce qui signifie que seules les  » portes  » et le support des néons lumineux sont amovibles. Cela est plus pratique selon moi. Aucune infiltration latérale ne peut se produire avec ce système là s’il a été correctement fixé à l’origine par le fabricant.

Les bacs ouverts sont quant à eux très esthétiques, mais impliquent une intervention plus fréquente, du fait de l’évaporation plus rapide de l’eau. De plus, si vous avez un chat, celui-ci peut y tomber et se noyer en votre absence.

Votre aquarium doit également être équipé d’un système de filtration interne ou externe, d’un chauffage, et d’une rampe de néons qui éclairera l’ensemble.
Vous trouverez sans problème dans le commerce des aquariums  » tout en un « , comprenant tous les équipements nécessaires. Il est aussi possible d’acheter un bac  » nu « , fourni sans aucun appareillage, mais dans ce cas le prix final risque de doubler. A vous de déterminer quel budget vous désirez y consacrer.

De même, le support est important. Qu’il soit en métal, ou en bois, il doit pouvoir supporter le poids de la cuve, du sable, de l’eau, des équipements et des poissons, sans quoi l’épisode aquariophile pourrait se terminer en un véritable raz de marée. Dès lors, l’installation va pouvoir commencer.

Source : angelk