La castration des furets mâles : âge minimum et déroulement de l’intervention
L’anesthésie peut être effectuée avec une gazeuse. Il s’agit d’un appareil diffusant un gaz soporifique pour endormir le mustélidé. Elle peut aussi être pratiquée par injections. Un anti-douleur (Dexmedetomidine) est alors injecté vingt minutes avant l’opération pour éviter les infections et commencer à assoupir l’animal, puis une autre substance est injectée pour l’endormir, la Kétamine. Cela permet de limiter la dose d’anesthésiant administrée à l’animal lors de l’intervention, donc en limiter les effets post-opératoires et faciliter le réveil de l’animal ensuite.
La castration peut être réalisée de deux façons. Une incision est pratiquée au niveau du scrotum, puis on ouvre la poche des bourses. Le praticien peut aussi pratiquer ouvrir le bas ventre, comme chez les chiens, ce qui ne laisse qu’une seule ouverture et cicatrice au lieu de deux.
Le vétérinaire ligature alors les vaisseaux sanguins et le cordon spermatique, puis procède à l’ablation des testicules. Dans les deux cas, aucune trace ne demeure par la suite. La différence réside uniquement dans le risque très faible que la première méthode puisse générer une cicatrice trop petite nuisant au bon fonctionnement du scrotum. Il s’ensuivrait alors des difficultés à faire ses besoins. Une bouillotte permet de maintenir la température du patient stable durant l’intervention. Un contrôle par monitoring permet de surveiller les fonctions vitales.
Après l’opération, l’animal se réveille rapidement. Entre l’anesthésie et le réveil complet, comptez une heure seulement. Laissez alors votre petit compagnon se remettre lentement. Il sera assez pataud au début, mais recouvrera très vite ses vieilles habitudes. Il n’est pas nécessaire de retirer les fils par la suite. D’ailleurs, il n’y pas même de pansement. C’est une intervention anodine, même si elle vise essentiellement le confort du maître.
Quelques heures après l’intervention, Bob, mon furet mâle de deux ans et demi, courait déjà comme un cabri.
Source : Docteur Yves Firmin.
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