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    Alimentation : peut-on donner de la salsepareille à son perroquet ?

    Alimentation : peut-on donner de la salsepareille à son perroquet ?La salsepareille est une plante aux consonances familières, pour ceux qui ont lu les aventures des Schtroumpfs. 

    En effet, ces drôles de petits lutins bleus raffolent de ses belles feuilles vertes en forme de cœur, qu’ils dégustent aussi bien crues que cuisinées en gratins. C’est une plante merveilleuse dont ils tirent toute leur énergie et leur vitalité.

    Mais la salsepareille n’est pas sortie tout droit de l’imagination de Peyo. Bel et bien réelle, ramenée d’Amérique centrale par les Conquistadors au XVI ième siècle, la Smilax Aspera appartenant à la famille des Liliacées, une solide liane grimpante volubile, ligneuse, sarmenteuse et épineuse, a colonisé naturellement et envahi toute l’Europe méridionale jusqu’en Bretagne.

    Ce « liseron épineux » comme on l’appelle parfois, produit à maturité de merveilleuses grappes de petites baies rouge sombre qui, dit-on, sont très appréciées de certains oiseaux.

    Alimentation : peut-on donner de la salsepareille à son perroquet ?

    Mais qu’en est-il de nos perroquets ? Ces baies contiennent en effet une saponine, une molécule aux propriétés détergentes et moussantes, dont la toxicité est difficile à évaluer.

    D’ailleurs l’homme ne consomme ni les baies, ni les feuilles qui sont coriaces, vernissées et ourlées d’épines sur leur pourtour et la nervure principale, mais les jeunes pousses (dégustées cuites comme des asperges) ainsi que les racines (préparées en décoctions, réduites en poudre ou hachées menu) dont il apprécie les vertus médicinales.

    Ma conclusion est donc que l’on peut tout à fait inviter une salsepareille dans son jardin pour l’agrémenter (et attirer des Schtroumpfs). Mais dans le doute, il vaut mieux ne pas donner les baies, si appétissantes soient-elles, à son perroquet.

    Maintenant, si vous tenez vraiment à faire de votre oiseau un lutin à plumes en lui faisant goûter la plante au nom « magique », tout n’est peut-être pas perdu : vous pouvez toujours installer dans votre jardin une autre liane volubile décorative et lui proposer ses inflorescences.

    Il s’agit du houblon, dont l’autre nom est la salsepareille indigène. Ses cônes ou strobiles (inflorescences femelles) renferment de petits grains rouge orangé gorgés de flavonoïdes aux propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et anti-fongiques. Reste à savoir si votre protégé appréciera l’aventure…

    Alimentation : peut-on donner de la salsepareille à son perroquet ?

    Sources :
    http://fr.wikipedia.org/
    http://ouestsante.pagesperso-orange.fr/
    http://www.homeoint.org/
    http://raffa.grandmenage.info/
    http://www.wikiphyto.org/

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