Le Cocker anglais, un chien de chasse au grand coeur
Il existe deux types de Cockers. Le Cocker anglais est celui que l’on rencontre le plus souvent. Il est aussi appelé Cocker spaniel ou Cocker golden.
Le Cocker américain, qui a fait fureur dans son pays d’adoption, est moins connu en France, mais toutes les variétés sont liées au Cocker anglais, car les différents noms sont surtout liés à la couleur de la robe, qui peut varier entre unicolore, tricolore et bicolore. Le blanc est uniquement admis sur le poitrail. Son pelage mi-long nécessite un brossage deux fois par semaine. De stature robuste, il a un regard expressif dont il sait très bien user pour attendrir son entourage et obtenir ce qu’il veut. Son museau est carré et sa tête encadrée de deux longues oreilles aux poils ondulés.
Il tire son origine du spaniel du Moyen Âge, en Grande Bretagne. Depuis le XVI ème siècle, il était utilisé pour la chasse au filet, l’espainholtz, mot dérivé du vieux français « s’espaignir » (se coucher) ce que faisait ce chien « couchant » comme on disait a l’époque, pour ne pas gêner les chasseurs qui jetaient les filets sur les oiseaux. Il a été sélectionné par des éleveurs britanniques. Sa queue, autrefois coupée, est longue.
Le type Anglais est plus grand que l’Américain. Il mesure 38 à 41 cm pour 12 à 15 kilos, les mâles étant légèrement plus grands que les femelles. Il peut vivre 12 à 14 ans environ.
Au XVIII ème siècle, le cocker anglais était spécialisé dans la chasse à la bécasse (« cocking »). Un apport de sang d’épagneul nain a été pratiqué. Une première importation en France et aux États-Unis a eu lieu à la même époque. Le Spaniel Club a fait son apparition en 1898. Sa reconnaissance en tant que race distincte a été officielle en 1946. Aujourd’hui, cette race est très répandue en tant qu’animal de compagnie.
C’est un compagnon vigoureux, actif, vif, endurant et tenace. C’est un grand chasseur en plaine et en forêt, sur gibier à poil ou à plumes. Il ne craint pas les ronces, est déterminé et combatif dans ses quêtes. Il peut aussi aller rechercher du gibier dans l’eau, mais aura plus de mal à le rapporter si le rapport se fait en eau profonde avec un canard dans la gueule. Gai et enjoué, il est doté d’une forte personnalité. C’est un chien relativement indépendant, qu’il vaut mieux promener en laisse si l’on ne veut pas risquer de le voir partir en chasse lorsqu’il flaire une piste.
Ses origines de chien de chasse rendent son éducation indispensable, afin de lui apprendre à obéir aux ordres de son maître. Cet apprentissage doit être réalisé avec douceur et fermeté, pour ne pas amoindrir son attachement naturel envers l’Homme. Cependant il aime apprendre, ce qui est un atout dans ce domaine, et implique également de le stimuler mentalement et physiquement.
Il accepte bien les enfants, pourvu que ceux ceux-ci ne mettent pas trop sa patience à l’épreuve. Il a besoin de compagnie, et si la solitude ou l’ennui lui pèse, peut se montrer destructeur. Ce n’est pas un chien de garde sur qui l’on peut compter cependant, car même s’il lui arrive de réagir aux bruits environnants en aboyant, sa nature profonde est foncièrement amicale, ce qui le pousse davantage à aller saluer les nouveaux venus qu’à les empêcher d’entrer sur son territoire.
L’avis de boubou : le Cocker a tendance a prendre de l’embonpoint si l’on ne fait pas attention à son alimentation. Il est têtu et indépendant, donc son maître devra s’armer de patience pour réussir son éducation. Il ne faut rien lui laisser passer, tout en restant calme. Avec ce chien, les règles doivent être appliquées à la lettre. Il peut devenir agressif s’il règne en « enfant roi » à la maison.
Sources :
« Encyclopédie du chien », Royal Canin
http://dogtime.com/
http://www.vetstreet.com/
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