Le Basenji, un chien qui n’aboie pas
Le Basenji est originaire d’Afrique et fait partie des races les plus anciennes au monde. Son histoire traçable remonte à 5000 ans, à l’époque de l’Egypte Antique.
En effet, des représentations très ressemblantes ont été retrouvées sur les fresques ornant les parois des tombes dans ce pays. C’est en 1937 qu’il a été importé en Angleterre, où il a été élevé avant d’être exporté dans le reste du monde. En 1944, l’American Kennel Club l’a reconnu. En Afrique, il a longtemps été utilisé pour guider la population dans la forêt, prévenir de l’approche d’animaux dangereux, pointer, récupérer et mener le petit gibier dans les filets.
Sa silhouette est athlétique et musclée, avec de petites oreilles dressées sur la tête et orientées vers l’avant. C’est un chien de taille moyenne. Le mâle mesure 41 à 43 cm pour 1 à 12 kilos, tandis que la femelle mesure entre 38 et 41 cm pour un poids de 9 à 11 kilos. Il peut vivre entre dix et douze ans.
Son pelage est court et luisant. Il peut être noir, blanc, roux, cuivré ou marron-roux. S’il est tricolore, il est noir, le blanc et beige ou noir, blanc et bringé. Les pieds doivent être marqués de blanc, ainsi que la poitrine et le bout de la queue. Les pattes, la liste et le collier peuvent être d’une autre couleur. Sa queue forme une boucle qui remonte élégamment vers le dessus de son dos.
Il fait partie des races dites hypoallergéniques, car il perd peu de poils et ne dégage pas d’odeur. Il est aussi le seul chien à ne pas aboyer.
En revanche, il émet une sorte de hullulement. C’est un excellent compagnon, expressif, vif, affectueux et curieux. Il faut le manipuler et l’éduquer dès les premiers mois de sa vie pour compenser sa difficulté à obéir. Il se montre parfois méfiant vis-à-vis des inconnus. Il accepte les enfants, surtout si ceux-ci font savent s’imposer en tant que » chefs de meute » face à lui.
Il n’aime pas la pluie et adore mâcher. De nombreux jouets comblent donc ses désirs. C’est un excellent grimpeur, aussi faut-il envisager par sécurité l’installation d’une clôture verticale, sans mailles. Il fait sa toilette à la façon d’un chat, ce qui peut surprendre étant donné son apparente rusticité.
Le Basenji ne supporte pas la solitude. Il a un grand besoin de se dépenser, en dépit de ce que son pseudo-silence pourrait laisser supposer. Son maître doit savoir faire preuve d’autorité et de fermeté pour se faire obéir, car c’est un charmeur obstiné. Dans le cas contraire, des problèmes de comportement sont à prévoir, car il prendra le dessus dans la relation avec sa famille humaine. I
l peut éventuellement vivre en appartement à condition de pouvoir bénéficier de sorties actives et quotidiennes. Par contre, l’embonpoint le guette s’il manque d’activité. Il est plus à l’aise avec d’autres chiens de la même race.
Ce n’est pas un animal très répandu en France, car la femelle ne donne naissance qu’à une seule portée de quatre à six chiots par an.
L’avis de Boubou : ce chien, dont l’aboiement ressemble à un chant tyrolien, n’est pas une race facile à éduquer, car son énergie est extrêmement débordante. Dès le plus jeune âge, les promenades devront être faites en laisse, afin de lui inculquer la discipline. Relativement têtu, il lui faudra un maître qui ne cède à aucun prix face aux exigences fixées au démarrage. Le Basenji est très câlin à ses heures, il faudra que le maître mette un frein à son débordement affectif. Enfin, il a besoin de beaucoup d’espace, et même s’il peut vivre en appartement, cela n’est pas très recommandé.
Sources :
http://www.akc.org/
http://www.dogbreedinfo.com/
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