Le guppy, ou Poecilia reticulata, poisson d’eau douce poisson star des aquariums
Le guppy, ou Poecilia reticulata est originaire d’Amérique du sud et d’Amérique centrale.
Il fait partie de la famille des Poeciliidés. C’est l’un des poissons d’eau douce les plus répandus en aquarium. Ses couleurs vives, sa robustesse et son prix abordable l’expliquent en partie. Hélas, son espérance de vie dépasse rarement un an.
La variété la plus commune est dite « léopard ». Elle est jaune marquée de taches noires. Différents standards existent en ce qui concerne la forme de la queue, qui peut être en drapeau, en triangle, en lyre, en double épée, en éventail, en drapeau, etc.
Le dimorphisme sexuel est particulièrement visible chez cette espèce. En effet, le mâle, qui mesure 4 à 5 cm, est de taille plus petite que sa partenaire, mais possède des couleurs beaucoup plus intenses. Ses nageoires et sa queue sont aussi souvent plus longues, ce qui lui confère un panache incroyable.
La femelle, plus grande et plus large, atteint près de 6 cm. Elle porte un ventre plus arrondi, dont le galbe s’accentue pendant la gestation. Celles d’élevage sont plus colorées que les spécimens dits « sauvages ».
Les mâles sauvages ont des couleurs plus variées sur le corps, tandis que celles de leurs homologues modernes sont plus pures. Une eau entre 19 et 26 °C et un pH compris entre 7 et 7,5 sont tout indiqués pour son maintien. Il évolue en pleine eau, offrant un spectacle de toute beauté.
C’est une espèce pacifique, pouvant vivre en communauté avec d’autres poissons ayant un comportement similaire, comme les platys ou les danios rérios par exemple. Il faut en revanche éviter de de lui adjoindre des compagnons adeptes du grignotage de nageoires, ou des combattants, qui pourraient le confondre avec des congénères et l’attaquer.
Même s’il réclame peu de de place, il faut prévoir un guppy mâle pour trois femelles, dans un aquarium d’au moins soixante litres, pour maintenir un équilibre des paramètres de l’eau. Le bac doit être densément planté pour que les femelles parfois harcelées puissent y trouver refuge.
On le nourrit aisément, tant avec des aliments d’origine végétale, comme les algues, que carnée (vers de vase, daphnies, artémias, etc…). Une distribution quotidienne suffit, sans surdose pour ne pas favoriser le surpoids de ce gros mangeur.
Il est très prolifique en captivité. Lorsque la femelle est fécondée, la zone sombre située près de l’anus s’élargit, indiquant qu’elle est gravide. Quelques jours avant leur naissance, on peut même voir les alevins à travers la peau dans cette zone. La durée de la gestation est de 21 à 30 jours, avec une moyenne de 28. La différence dépend de la température de l’eau. La mère peut ainsi donner le jour à 5 à 30 petits en moyenne, qui pratiquent d’emblée la nage libre, mais sont aussi capables de se nourrir seuls et échapper au danger.
Quelques heures à peine après qu’ils soient nés, la femelle peut déjà s’accoupler à nouveau. sa capacité à stocker le sperme lui permet d’enfanter plusieurs fois suite à une seule insémination par un mâle. Mais s’il est facile à reproduire, ce poisson n’en demeure pas moins vorace, et les petits en font souvent les frais. Il est donc préférable de les mettre à l’écart.
Dans la nature, il a été introduit sur tous les continents à l’exception de l’Antarctique, causant de gros dommages aux espèces de poissons locales. Le but était alors de débarrasser les cours d’eau des moustiques. Ce poisson ayant un grand appétit, les effets sur l’écosystème ont été désastreux.
Sources :
http://www.fungabble.com/
http://www.meetthefirms.com/
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