Alimentation du serpent des blés (Elaphe Guttata) : rations et fréquence
Le serpent des blés (Elaphe Guttata) est l’un des reptiles les plus répandus en captivité. Parmi les questions que pose sa maintenance se trouve celle de l’alimentation. En effet, suivant son stade croissance, cet animal n’a pas les mêmes besoins, aussi faut-il suivre sa progression de façon satisfaisante. Il faudra donc progressivement le nourrir davantage, mais moins souvent.
Nous allons vous indiquer quelles sont les rations conseillées suivant son poids, ainsi que la fréquence d’administration requise.
4 à 15 g : 1 proie de 2 à 3 g, ce qui équivaut à 1 rosé tous les 4 jours.
16 à 23 g : 3 à 4 g de nourriture, soit 2 rosés tous les 4-5 jours.
24 à 30 g : 5 à 7 g de nourriture, sous la forme d’un petit blanchon tous les 5 à 6 jours.
31 à 50 g : 7 à 9 g de nourriture, ce qui correspond à un blanchon tous les 5 à 6 jours.
51 à 90 g : 9 à 12 g, 1 sauteuse tous les 6 à 7 jours.
91 à 170 g : 13 à 20 g, soit une jeune souris tous les 7 jours.
171 à 300 g : 20 à 30 g de nourriture sous la forme d’une souris adulte tous les 7 à 10 jours.
Pour un individu adulte de 300 g et plus non gestant, comptez 25 g et plus, soit une souris adulte tous les 10 à 14 jours. En revanche, une femelle gestante du même poids adoptera quant à elle le même menu, mais à une fréquence moins importante, tous les 5 à 11 jours.
Si dans la nature, le serpent des blés chasse activement les rongeurs pour se nourrir, en captivité, il est plus sûr de lui proposer des proies congelées. Certains parleront du plaisir de voir leur compagnon capturer son repas, mais force est de constater que dans un espace clos tel qu’un terrarium, la victime va tenter de se défendre pour survivre et donc mordre, ce qui peut occasionner de très graves blessures. De plus, avoir à disposition des proies correspondant à la ration requise n’est alors pas chose facile.
La taille de ces dernières ne doit jamais excéder celle du milieu du corps de votre compagnon. A défaut, l’animal pourrait régurgiter son repas, de même que s’il est manipulé pendant la digestion (les 48 h qui suivent). Les proies ne doivent jamais provenir d’une capture dans la nature, sous peine de risquer la transmission de parasites.
Cette espèce a la réputation d’avoir un solide appétit. Evitez cependant la suralimentation, sous peine de voir votre protégé grossir excessivement. Il n’est généralement pas nécessaire d’ajouter un complément de vitamines aux proies proposées. Toutefois, si le convive refuse son repas, il est conseillé d’attendre une semaine avant de lui en proposer un nouveau. La proie non consommée ne doit pas être recongelée dans ce cas, pour éviter la prolifération de bactéries nocives, mais jetée. Température, humidité et/ou environnement inadéquats peuvent aussi expliquer le refus de s’alimenter. Il en va souvent de même si le sujet est fraîchement arrivé dans sa nouvelle demeure, le stress aidant. Si tous les paramètres sont corrects sans que le serpent ne s’alimente de façon persistante, une visite chez le vétérinaire s’impose.
Sources :
http://rodentpro.com/
http://repticake.ucoz.com/
http://thecornsnake.co.uk/
http://www.ways2rock.com/
http://www.instructables.com/
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