Maracas en origami, un été en samba pour nos perroquets
Ces derniers temps, il a fait bien chaud dans la pampa de nos intérieurs. La chaleur quasi tropicale renvoie nos perroquets à leur climat originel, ils sont très en forme, chantent et sont prêts à danser. Pourquoi ne pas les suivre dans leur retour aux sources en leur concoctant un jouet ton sur ton, en accord avec leur joyeuse et bruyante allégresse ?
Le matériau utilisé pour confectionner un origami est comme chacun sait le papier. Fragile, éphémère, certes, mais ô combien craquant… ! Rien ne sert de passer des heures à le mettre en forme, car il sera croqué en une bouchée. Il convient donc de trouver un modèle qui sera plié en un tour de doigt pour pouvoir le produire en série sans perdre patience (voir tutoriel ci-dessous). Car il faudra compter davantage sur le nombre que sur la résistance de ces maracas pour satisfaire l’enthousiasme et la curiosité de vos compagnons à plumes.
Cette petite baudruche de papier, gonflée et soufflée en un rien de temps, possède un trou inhérent au pliage qui va nous permettre d’introduire à l’intérieur de petites graines ou autres friandises de votre choix. L’essentiel est que cela fasse du bruit quand on la secoue. Pour confectionner le manche de la maraca, on peut utiliser une paille en carton. Coupée en deux (car adaptée aux dimensions des maracas confectionnées ici avec des feuilles format 15 x 15), elles sont remplies à leur tour de petites graines avant d’être repliées à chaque extrémité pour ne pas perdre leur précieux contenu. Ainsi paré, ce bâton « chantant » est planté dans l’orifice de la baudruche. La maraca est prête à donner le tempo…
L’avis de Bob et Bobette : l’aspect multicolore de l’ensemble est un avantage pour impressionner les yeux experts en détection de couleurs de nos perroquets. Il leur laisse de surcroît la possibilité de choisir celle qui va les attirer le plus. Bob, d’habitude méfiant, s’est emparé illico presto de la maraca jaune, tandis que Bobette jetait son dévolu sur une bleue.
Mais c’est surtout le bruit qui les a fait accourir. En secouant les maracas devant eux, j’ai vu leurs yeux pétiller de convoitise…Pour augmenter leur plaisir, on peut confectionner le pliage devant eux, car le froissement du papier est sans égal pour les mettre en émoi. Et quand vient le moment de souffler dans le pliage pour le gonfler, c’est tout un tintamarre qui éclate, de surprise et d’excitation.
Le manche a été autant convoité que la maraca elle-même par mes deux musiciens en herbe. Le temps d’une séance, Bob et Bobette ont battu joyeusement la mesure avec leurs maracas, entrant ainsi en résonance avec les pulsations vitales et profondes de la terre mère.
Source : Christine
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