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    Alimentation et sevrage : comment nourrir à la main un perroquet non sevré ? (1ère partie)

    Alimentation et sevrage : comment nourrir à la main un perroquet non sevré ? (1ère partie)Ce sujet s’adresse essentiellement aux personnes ayant en leur possession un oiseau sevré avant terme et se trouvant dans l’obligation de parachever ce travail. Il ne vise aucunement à encourager la pratique délicate du nourrissage à la main, trop risquée pour un non initié. Il s’agit ici de prodiguer des conseils visant à optimiser les chances de survie d’oiseaux sevrés trop brutalement par la force de la nature (décès des parents ou malnutrition par exemple) ou leur éleveur, non de susciter un engouement pour cette pratique.

    Lors du mélange de la pâtée à l’eau pour préparer la bouillie, suivez consciencieusement les instructions du fabricant, en prenant soin d’utiliser de l’eau de source en bouteille ou l’eau bouillie refroidie, afin d’éliminer les bactéries présentes. Il n’y a rien à cuire, quelle que soit la marque utilisée, en général. La température doit rester constamment, entre 35 et 37 °C. C’est pourquoi le recours à un bain marie où placer la préparation est indispensable. En dépit de l’apparente praticité d’un four à micro-ondes, n’utilisez pas cette méthode pour réchauffer la bouillie, car elle présente un danger majeur. En effet, les ondes ne réchauffent pas uniformément les substances, ce qui génère des zones froides et d’autres bouillantes et aurait pour conséquence fâcheuse de brûler sérieusement le jabot de l’oisillon.

    En ce qui concerne le choix des accessoires, que vous optiez pour la cuillère ou la seringue, le refroidissement du contenu est assez rapide. Avec une seringue, c’est la portion contenue dans l’embout qui reste chaude le moins longtemps. Entre deux becquées, il faut donc la plonger dans l’eau chaude.

    Avec l’expérience, un éleveur met environ vingt à trente secondes seulement pour nourrir un petit. Mais pour un non initié, cela exige davantage de temps. Ce qui compte est de ne pas forcer votre perroquet à manger trop vite, pour ne pas qu’il s’étouffe ou ne fasse une fausse déglutition. Entre chaque becquée, essuyez son bec avec un papier absorbant ou un chiffon propre. Globalement, il ne faut pas que la durée d’administration de chaque becquée dure plus de quelques secondes, quelle que soit la méthode choisie. Cela lui permet de respirer et prendre le temps d’avaler ce qui se trouve déjà dans son bec.

    Pour que la consistance soit bonne, il faut pouvoir aspirer la bouillie dans une paille. Si cela n’est pas possible, c’est qu’elle est trop épaisse. Dans ce cas, le juvénile risque de ne pas pouvoir vider son jabot correctement durant la digestion. De plus, la pâtée peut aspirer sur son passage les fluides présents dans l’organisme et déshydrater l’animal. Mais d’une marque à l’autre, la consistance adéquate change sensiblement. Une fois prêtes à l’emploi, certaines sont donc plus liquides que d’autres. La pâtée commercialisée par Versele Laga par exemple, qu’il s’agisse de la formule Nutribird A19 ou Nutribird A21, nécessite une dose de poudre pour 2 à 2,5 doses d’eau. L’onctuosité correspond généralement à celle d’un yaourt. Ce qui compte, une fois encore, est donc de se conformer aux recommandations du fabricant. Pour vous assurer que la consistance obtenue soit définitive, vous pouvez également la couvrir et la laisser au chaud durant dix minutes, avant de la contrôler à nouveau.

    Alimentation et sevrage : comment nourrir à la main un perroquet non sevré ? (1ère partie)

    Il est toujours préférable de poursuivre le nourrissage avec la même pâtée, pour ne pas perturber le petit. La différence de goût peut en effet lui déplaire. Votre éleveur peut à ce titre généralement vous indiquer, ou vous vendre, celle qu’il utilise. Toutefois, si vous êtes amené à en changer, tâchez de faire une transition en douceur, en mélangeant les deux durant un jour ou deux, en prenant soin de lire attentivement les instructions figurant sur le nouvel emballage, pour ne pas commettre d’erreur de dosage. Pensez toujours à laisser à disposition, parallèlement, un mélange de graines ainsi que des fruits et légumes frais, pour faciliter la transition vers l’alimentation solide.

    Alimentation et sevrage : comment nourrir à la main un perroquet non sevré ? (1ère partie)

    Sources :

    http://www.birdsnways.com/

    http://theparrotuniversity.com/

    http://www.gardenfeathers.co.uk/

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