Chats des villes et chats des champs, les différences de comportement
Chats des villes et chats des champs n’affichent pas totalement le même type de comportement. Les différences observées dans leurs rapports sociaux, sans doute liées à leur mode de vie et leur environnement, ont été étudiées par les scientifiques et sont riches en enseignements.
Les chats semi-sauvages se nourrissent en chassant des rongeurs dans les cours de ferme et les champs. Cette activité se pratique en solitaire. Ils font très peu de bruit pour se parler, mais laissent des marques olfactives, ce qui leur permet de communiquer sans même se croiser.
Ceux vivant en ville se croisent souvent, dehors et parfois dans une même maison, suivant le nombre de congénères que leur maître choisit d’accueillir. La plupart des maîtres pensent que leurs chats sont contents d’avoir la compagnie de congénères chez eux. Pour vérifier si cela était vrai, les biologistes ont compté les heures que ces animaux passaient ensemble, qui vivait où et comment l’espace était partagé.
Un récepteur placé dans chaque pièce et des caméras infrarouges ont permis de les observer pendant trois jours et connaître la position exacte de chacun 24h/24. Sur quatre chats vivant dans une même maison, cela a révélé que chacun avait sa zone préférée mais que deux seulement passaient du temps sur le lit, ensemble. Les autres ne se croisaient que pour manger et faisaient gamelle à part.
Un simple regard peut suffire à écarter un congénère d’un endroit jugé primordial, tout comme le fait de se poster en barrage. Lorsque le regard ne suffit pas à stopper et éloigner le rival, les coups de patte peuvent suivre. Cela est fréquemment observé. Certains chats vont jusqu’à préférer s’isoler dehors pour passer du temps seuls avec un humain plutôt que de rester avec les autres. S’ils cohabitent dans une maison, ce n’est pas de leur propre chef et ils restent très territoriaux. Ils arrivent à cohabiter s’ils parviennent à trouver des moyens de s’adapter en s’évitant. Accueillir plusieurs chats ds une maison ne leur permet donc pas d’être plus heureux entre eux.
A la campagne en revanche, ils chassent seuls mais passent d’eux-mêmes plus de temps ensemble le reste de la journée ? Lorsqu’ils se retrouvent, ils ont souvent la queue dressée, se saluent et se frottent souvent les uns aux autres. C’est un geste social. Parfois, une chatte accepte les chatons d’une autre en plus des siens. Une mère a été observée coopérant avec sa fille pour s’occuper de leurs chatons respectifs, une entraide qui existe à l’identique en ville. Cependant, cela se produit peu, car les chatons sont souvent séparés de leur mère par les maîtres. Adopter deux chatons de la même fratrie est une bonne idée. Ils peuvent mieux s’entendre et communiquent plus facilement, car ils ont développé le même langage. La queue dressée est le signe que le chat peut s’approcher sans danger. Le poil hérissé incite à garder ses distances, la perspective d’une bagarre n’étant pas engageante. La queue dressée nous est aussi parfois destinée. Ils sont parfois plus amicaux avec nous qu’avec leurs congénères.
Si les querelles sont fréquentes, plus les chats sont nombreux, plus cela est difficile pour eux. Pourquoi certains le vivent-ils mieux que d’autres ? C’est une question de tempérament.
Sources :
http://www.care2.com/
https://www.omlet.co.uk/
http://www.petcathealth.info/
http://catwalpapers.blogspot.com/
Chats des villes et chats des champs, France 5
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