Pourquoi nos chats nous mordent-ils ?
A l’état sauvage les chats et les grands félins mordent pour survivre. Ils le font pour chasser, se nourrir, et évincer leurs rivaux pour parvenir à se reproduire. Ils sont en permanence prêts à attaquer. Cette sensibilité intense se retrouve chez nos amis les chats domestiques, notamment par le biais de la morsure.
La morsure n’est pas nécessairement une agression. Elle intervient généralement pour contrer une menace supposée. Les caresses peuvent être perçues de la sorte lorsqu’un invité tout juste arrivé vient poser la main sur nos quadrupèdes moustachus. En effet, ce dernier ne dispose pas du capital de confiance nécessaire pour avoir droit à ce privilège, qui demande du temps. Toutefois, nous-mêmes, en tant que maîtres, ne maîtrisons rien, puisque nous ne sommes pas à l’abri de cette réaction défensive.
Si nous touchons par surprise nos petits fauves endormis, ne tenons pas compte de leurs avertissements (crachats, grondements, signes physiques de mécontentement) lors du contact ou d’un jeu poussé trop loin, nous nous exposons à des représailles. Les chatons tendent à mordre plus facilement que les adultes, car c’est pour eux une forme d’apprentissage des mécanismes de défense adultes. Mais il ne faut pas pour autant l’encourager.
La morsure signifie « STOP » en lettres capitales, quand tous les autres modes de communication restent sans effet sur la main humaine.
Chez les sujets anxieux, le moindre stimulus sonore peut également engendrer une morsure. Il s’agit alors souvent de davantage qu’un simple pincement d’avertissement. Du bruit d’un appareil domestique à celui d’un cri ou d’un moteur de véhicule, tout peut alors être prétexte à réagir. Il est extrêmement difficile d’apaiser un tel stress, à moins de pouvoir contrôler les paramètres de l’environnement de l’animal. La mise en place d’un diffuseur d’hormones type Feliway peut aussi être utile.
Dans les cas les plus sérieux, si les morsures sont de plus en plus fréquentes et les blessures sérieuses, il faut consulter un vétérinaire. Cela peut en effet, témoigner d’un problème neurologique ou d’une maladie non diagnostiquée.
Sources :
http://cattime.com/
http://www.medscape.com/
http://cats.lovetoknow.com/
http://www.steadyhealth.com/
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