Perception et comportement : est-ce que votre perroquet vous déteste ?
Il n’existe aucune règle d’or pour comprendre nos perroquets. Penser le contraire donne souvent lieu à de grosses incompréhensions et à des problèmes relationnels majeurs.
D’ailleurs, nos oiseaux ont sans doute moins de mal à nous décoder que nous n’en avons en retour. Que nous pensions que le nôtre est « devenu méchant » ou « qu’il nous en veut » n’est pas une chose anodine, ne serait-ce que par le choix des mots. Cela traduit avant tout notre propre perception de notre ami ailé, notre interprétation d’une réaction agressive ou de l’ignorance qu’il manifeste à notre égard.
La plupart du temps, le changement vient d’une chose qui dérange le psittacidé chez son maître, parfois même de la confusion engendrée par un comportement de ce dernier (un vif mouvement de main destiné à éloigner un insecte par exemple).
L’ennui est que tel l’impact du battement d’ailes d’un papillon, l’humain tend alors à modifier son comportement de façon négative en retour, ce qui fait entrer les deux protagonistes dans un cercle vicieux où chaque réaction va amplifier le problème et la tension qui existent.
Par exemple, si l’oiseau crie pour nous appeler et reçoit de notre part un cri ulcéré en retour, il va surenchérir, nous de même, et l’énervement va s’intensifier. Il en va de même s’il nous pince et reçoit comme réponse l’expression de notre colère. Nous n’avons pas peut-être pas compris alors qu’il voulait communiquer (sans se douter que nous étions occupés à autre chose) ou avait eu peur de quelque chose que nous avions dans la main. Ce type de situation engendre couramment des conflits qui pourraient aisément être évités.
En définitive, il n’est pas rare que nous considérions ces changements d’humeur comme étant directement dirigés contre nous. Or, si un perroquet est susceptible de ne pas supporter quelqu’un, il se met rarement à haïr soudainement un humain en qui il avait jusque-là confiance.
En gardant à l’esprit cela lorsqu’une réaction de notre oiseau est ressentie comme hostile, il est possible de prendre de la distance avec le problème et ne pas afficher à notre tour un comportement du même ordre. Cela permet de désamorcer le conflit, dédramatiser les choses et minimiser l’importance de ce qui s’est produit pour revenir plus rapidement à une relation plus posée.
Sources :
http://petcha.com/
http://bestfriends.org/
https://www.omlet.co.uk/
http://greyparrotconsulting.com/
http://blog.parrotessentials.co.uk/
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