Le pitaya jaune, un fruit du dragon en or pour nos perroquets
Le pitaya jaune, originaire de Colombie, est le fruit du « selenicereus megalanthus », une variété de cactus produisant de plus gros fruits que le figuier de barbarie. Il porte aussi le joli nom de « fruit du dragon« .
A l’origine, les français l’ont importé au Vietnam pour éveiller les sens gustatifs de la noblesse et de la bourgeoisie. Le fruit mesure environ 15 à 20 cm pour 350 g et peut être consommé par nos perroquets.
Sa peau est d’un jaune doré et forme comme des écailles en surface, à la façon d’une carapace de tortue, ce qui lui confère un air d’aliment préhistorique. Il est disponible tout au long de l’année, bien qu’il soit essentiellement récolté à la fin de l’été. C’est donc à cette période qu’il est le plus savoureux.
La pulpe, d’un blanc laiteux, contraste agréablement avec les graines noires qui s’y trouvent en quantité, à la façon d’un kiwi. Ces petites graines contiennent une graisse dont les effets sont laxatifs. C’est donc un fruit à proposer occasionnellement à nos perroquets, qui adorent gruger ces petites particules qui croustillent sous leur bec.
En revanche, cela peut devenir un atout si l’oiseau souffre de constipation. Si la peau n’est pas consommable par nos oiseaux, elle ne présente pas de risque majeur et peut être laissée lors de la dégustation, pourvu que le fruit soit au préalable lavé.
La saveur est délicate et se rapproche discrètement de celle du melon. C’est un fruit riche en vitamines C, en fibres et en minéraux, notamment en phosphore et en calcium. Les plus audacieux pourront tenter sa culture en intérieur, en pot, ou le rentrer en hiver pour lui épargner des températures inférieures à -3°C.
Il existe aussi une variété de pitaya, rouge à chair blanche, et une autre, rouge à chair fuschia, beaucoup moins répandue.
Comptez 11,95 euros le kilo en magasin, soit près de 3,50 euros pour un fruit, ce qui n’en fait pas un aliment bon marché.
L’avis des fifilles, Jacquot et Citron : le fruit du dragon, tout d’abord regardé de travers, a été accepté par mes perroquets, gris du Gabon, perruches, Amazones et Ara. Pour ne pas le gâcher, sa chair étant fragile, mieux vaut le proposer en de faibles portions, mais en plusieurs fois.
Sources:
http://www.worldlingo.com/
https://www.grainesdefolie.com/
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