Les fruits de la passion jaunes (ou grenadilles) pour les perroquets
Les fruits de la passion, ou grenadilles, sont originaires du Brésil, du Paraguay et d’Argentine. Il en existe plusieurs variétés dans le commerce, la jaune, ou Passiflora edulis forma flavicarpa, que nous avons testée dans ce sujet, et la violette.
La variété orangée qui pousse généralement dans nos jardins est consommable, mais beaucoup plus fade que les deux autres.
Ce fruit apporte des vitamines C mais n’est pas une source de fer pour nos animaux. Bien qu’il en contienne, il n’est assimilable que par l’homme.
Il renferme des antioxydants, qui ont pour effet de réduire les risques de problèmes cardiovasculaires. Les anthocyanines sont l’un de ces composants, des pigments qui donnent leur coloration aux fruits et ont un effet bénéfique sur les tumeurs pouvant survenir.
La peau n’est pas consommable par nos psittacidés. Seule la pulpe blanche et gélatineuse et les graines peuvent donc être proposées telles quelles ou sous forme de jus. L’aspect des graines n’est pas sans rappeler celui des graines de tournesol. Elles ont des propriétés agissant sur les fonctions des intestins et permettant notamment de lutter contre la constipation, car elles contiennent beaucoup de fibres.
Les fruits plissés ne sont pas abîmés mais mûrs, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer. Seul écueil, le prix, qui fluctue autour de 12,95 euros le kilo. A ce niveau, cela reste un produit d’exception, aussi ne faut-il pas jeter ce qui n’est pas donné.
Si vous en achetez entre mars et avril, il est aussi possible de faire germer les graines fraîches pour les proposer à gruger ou les planter. Il faut alors bien les nettoyer et les rincer, puis les sécher sur du papier absorbant. Plantez ensuite dans un pot rempli de terreau en couvrant d’un film de plastique et brumisez régulièrement jusqu’à l’apparition de quatre feuilles au moins puis replantez en pot, à l’abri du vent.
Petite astuce, si vous ne souhaitez pas tout donner à vos oiseaux, vous pouvez conserver le reste de la pulpe au congélateur. Utilisez alors des bacs à glaçons ou, à défaut, des bouchons provenant de produits alimentaires. Nous avons opté pour cette dernière solution cette fois-ci, nos bacs étant pleins.
L’avis des fifilles et de Citron : la plupart de mes perroquets ont énormément apprécié ce fruit qui collait légèrement au bec. Ils ont pris leur temps pour le déguster, en véritables gourmets. Certains ont même tenté de prendre la part des autres, mais nous ne donnerons pas de nom pour préserver leur anonymat.
Sources :
http://tous-les-fruits.com/
http://www.gerbeaud.com/
http://www.passeportsante.net/
Laisser un commentaire