Tumeurs mammaires et cancer chez le chat (causes, diagnostic, prévention, traitement)
30 à 40 % des chats sont affectés par une tumeur au moins une fois au cours de leur vie et un tiers de ces tumeurs malignes touchent les glandes mammaires, faisant de ces dernières le troisième type de cancer le plus commun chez les félins.
Les femelles courent un plus gros risque, au point qu’elles représentent 95 % des cas rencontrés, mais les mâles ne sont pas à l’abri, même s’ils sont moins concernés. L’âge entre également en ligne de compte, puisque cela se manifeste surtout après 10 ans.
Le diagnostic définitif découle généralement d’une ponction de tissu dans la zone touchée, suivie d’une biopsie. Un examen histopathologique vient ensuite déterminer si la tumeur est bénigne ou maligne. Une échographie abdominale et une radiographie pulmonaire servent quant à elles à vérifier si une propagation aux ganglions lymphatiques et organes internes s’est produite. Une chimiothérapie est envisagée en cas de cancer généralisé.
A l’heure actuelle, la médecine vétérinaire n’est pas encore en mesure d’expliquer les causes sous-jacentes du cancer félin, de même que l’influence éventuelle de la génétique ou de facteurs cancérigènes externes.
Il semble que la race intervienne quant à elle dans le degré de risque. Ainsi les chats Siamois semblent deux fois plus sensibles aux tumeurs mammaires et plus précoces dans ce domaine que les autres races. Là où la plupart des félins sont affectés entre 10 et 12 ans, les Siamois, eux, peuvent contracter cette maladie avant l’âge d’un an puis jusqu’à 20 et au-delà.
La stérilisation des femelles participe à réduire le risque de tumeur, surtout si celle-ci est pratiquée avant le premier cycle de chaleurs, avant six mois. Concrètement, une étude a d’ailleurs révélé que les chats castrés avant cet âge avaient 91 % de chances de moins de souffrir de ce problème, contre 86 % chez ceux opérés avant un an. C’est l’une des raisons pour lesquelles les vétérinaires recommandent cette intervention.
Enfin, manipulations et observations régulières participent de même à la prévention. Un maître attentif peut donc faire la différence pour que le mal soit pris en charge très tôt, améliorant ainsi les chances de survie de son compagnon à moustaches.
Sources :
http://www.fetch.org.za/
http://www.catster.com/
http://www.vet.cornell.edu/
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