Les animaux sont-ils capables de détecter les tremblements de terre ?
Lorsqu’un séisme se produit, nous réagissons vivement lorsque les premières fortes vibrations se font sentir. En revanche, une croyance circule selon laquelle plus les êtres seraient proches de la nature, plus ils seraient en mesure d’être sensibles à certains signes indiquant l’imminence de ce type d’évènement. Est-ce le cas des animaux ?
Des histoires troublantes ont été reportées au fil des siècles, et ce dès l’Antiquité. Les sauterelles auraient fui la ville de Naples pour rejoindre la mer la nuit précédant le séisme de 1805. En 1910, en Allemagne, les essaims d’abeilles ont quitté leur ruche quelques minutes avant seulement. Durant l’hiver 1975, en Chine, les porcs sont devenus agressifs entre eux deux jours avant le drame, et les serpents sortis de leur abri quelques heures avant, mourant dans la neige. Enfin, lors du tremblement de terre survenu en Californie en 2010, les scientifiques n’avaient rien pu prévoir. Mais peu avant que cela ne se produise, les soigneurs du zoo de San Diego ont noté certains changements :
Alors qu’en dit la science ? A ce jour, aucune recherche n’a pu établir avec certitude la véracité de l’existence d’un sixième sens chez les animaux. En revanche, l’existence d’une sensibilité accrue des animaux aux catastrophes naturelles semble indéniable. D’ailleurs, les chercheurs admettent volontiers que leurs sens sont plus développés que les nôtres.
Les vibrisses, ou moustaches, de nos chiens et chats, réagissent aux vibrations et à la pression atmosphérique. Certains animaux, comme les éléphants, entendent les infrasons. Au Japon, Le Régalec (Regalus Glesne) est surnommé « poisson séisme ». Cet animal des profondeurs, pouvant atteindre onze mètres de long et 250 kilos, ne fait son apparition que peu de temps avant les premiers tremblements. Il semblerait qu’il tente de fuir les vibrations indiquant l’imminence du phénomène.
Dans le cadre de la recherche de moyens de prédire les séismes à moyen et court terme, les Chinois ont quant à eux tenu compte du facteur animal. Leur pays est régulièrement victime de ces mouvements terrestres dévastateurs. Par conséquent, le souci de les anticiper le plus tôt possible, grâce à des indicateurs fiables, passe aussi pour eux par l’observation du comportement des animaux.
En Chine, la population est sensibilisée dès l’enfance à l’importance d’observer la nature. Les animaux nous mettent en garde, et c’est peut-être le seul message d’alerte véritable que nous pouvons espérer, à condition de savoir le décoder, car à l’heure actuelle les spécialistes doutent qu’il soit possible de fabriquer un appareil infaillible permettant de nous prévenir à temps. Les serpents semblent représenter l’une des meilleures pistes en ce sens.
Sources :
http://belleplanete.over-blog.com/
http://eost.u-strasbg.fr/
http://www.dinosoria.com/
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