La perruche anglaise, ou Melopsittacus undulatus (origines, caractéristiques, maintenance)
Il existe deux types de petites perruches, l’ondulée et l’Anglaise. La confusion entre les deux est courante, bien que leur distinction soit aisée. Mais toutes deux sont des sous espèces qui font partie de l’espèce Melopsittacus undulatus.
La perruche anglaise est donc originaire d’Australie. Elle est de plus grande taille que les perruches ondulées d’élevage, et plus grande encore que les perruches ondulées sauvages. En effet, tandis que la perruche ondulée ne mesure 18 cm pour 35 g environ, la perruche anglaise atteint la taille respectable de 25 cm pour 50 g. Elle peut vivre jusqu’à près de quinze ans.
La touffe de plumes située sur sa face est plus fournie, ce qui confère un aspect rond et bombé à son front et lui donne un air ronchon. Elle a une posture plus impérieuse, dûe à la poitrine plus proéminente et portée vers l’avant que chez sa cousine. Sa coloration naturelle est verte, avec une face jaune et des stries noires sur les ailes, le dos et la tête. Chez les juvéniles, les cires (narines) sont roses, beiges chez les femelles matures et bleues chez les mâles matures. Au fil des siècles, l’élevage a permis de faire apparaître une large palette de teintes, comme le bleu, le parme ou le violet.
Dès 1805, lorsque Georges Shaw a découvert les perruches ondulées dans la nature, les premiers sujets ont été importés vers l’Europe. Leur élevage ne posant aucune difficulté, il débuta en captivité. Quelques années plus tard, apparaissaient déjà les premières mutations. Il s’agissait d’oiseaux bleus à face blanche, albinos et lutinos. Les autres mutations sont apparues par la suite. La recherche de certaines couleurs a été privilégiée et la taille du corps est peu à peu devenue une préoccupation au fil du temps. C’est au Royaume Uni qu’est apparu le premier oiseau ressemblant à la perruche anglaise que nous connaissons.
Sa cage doit être spacieuse et pourvue de perchoirs de diamètres variés, afin de lui permettre de bouger à son aise et muscler ses pattes. Elle apprécie également la présence d’une balançoire et généralement les jouets pourvus de perles ou de clochettes. Elle se nourrit d’un mélange pour perruches, associé à l’apport quotidien de verdure, petits pois frais, courgettes, carottes, pommes, poires, etc. Avocat et rhubarbe son toxiques pour elle ainsi que le chocolat et d’autres aliments que nous avons répertoriés ICI. Un os de seiche lui fournit un apport complémentaire en calcium.
Cette espèce aime vivre en couple, ce qui ne l’empêche pas de s’attacher à son humain, surtout lorsqu’elle vit seule. Le choix de la conserver isolée de congénères doit donc impliquer un plus grand investissement de la part du maître et davantage de temps passé hors de sa cage en sa compagnie. Elle est assez calme, mais se montre parfois bruyante, bien que cela ne soit pas du niveau sonore des autres membres de sa famille, à savoir les perroquets. Il est possible de lui apprendre quelques mots et l’exécution de certains tours, car elle est très intelligente. C’est une variété assez répandue dans les concours de beauté aviaires, qui ont contribué, avec l’aide effective des éleveurs, à lui donner l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui.
Sources :
http://www.birds-online.de/
http://www.birdchannel.com/
http://www.parrotparrot.com/
http://budgiebreeder.synthasite.com/
https://bridgetsjournal.wordpress.com/
Laisser un commentaire