L’aspect anormal des oeufs de poule

Les poules sont susceptibles de pondre des oeufs dont l’aspect présente des anomalies. Certaines sont parfois même cocasses, mais lorsque le problème perdure, il ne faut pas le prendre à la légère, car leur état de santé est étroitement lié à la qualité de leurs oeufs.

La présence d’un double ou d’un triple jaune, souvent prisée par nos aïeux, révèle une ovulation trop rapide ou la jumellité d’un jaune avec un autre. Elle est souvent observée chez les jeunes volailles n’ayant pas atteint la maturité sexuelle et dont le cycle de reproduction est encore asynchrone. Elle met parfois aussi en évidence un régime alimentaire trop épicé.

Un œuf est dit « blanc », c’est à dire sans jaune, lorsqu’une poulette n’est pas encore véritablement en âge de pondre. Il s’agit d’un premier effort avorté. Chez un sujet mature en revanche, cela peut survenir si un morceau du tissu reproductif se détache et se trouve confondu avec un jaune par le système reproductif, qui va alors l’envelopper et former une coquille autour de lui.

Si les oeufs sont aplatis, c’est à dire oblongues, cela n’indique pas que la poule est particulièrement douée pour pondre des oeufs au plat, mais qu’il s’agit d’un « accident », ou qu’elle est sujette à l’embonpoint. Dans le second cas, il faut donc tâcher de l’aider à perdre du poids.

Des taches brunes ou rosées inhabituellement présentes sur la coquille peuvent signifier la présence de parasites.

La surface de la coquille présente parfois des amas de calcaire, un excédent granuleux généralement produit par les volailles âgées, mais qui peut aussi s’expliquer par la présence de mycoplasmes.

Un œuf présentant une coquille excessivement fine atteste d’un manque de calcium dans le régime alimentaire. L’apport en coquilles d’huîtres ou d’œuf broyées, de grit et de sable doit alors être au cœur de vos préoccupations.

Lorsque la coquille n’est pas d’une épaisseur uniforme, présente des fêlures ainsi que des taches sur la partie la plus pointue, elle témoigne d’une infection à mycoplasmes.

Trouver un œuf dans un œuf est également possible. Ce phénomène résulte d’un œuf prêt à pondre qui prend un chemin inverse et se trouve à nouveau enveloppé d’albumine, puis d’une seconde coquille.

Une coquille d’œuf ridée est quant à elle symptomatique d’une alimentation trop riche en féculents, tandis qu’elle sera fripée en cas de bronchite infectieuse.

L’absence de coquille peut être le fait de problèmes alimentaires ou environnementaux. Elle peut être la conséquence d’un manque de calcium, mais un apport trop important en protéines peut également l’expliquer. Elle se produit parfois en début de cycle, mais peut aussi attester d’une infection telle que la maladie des oeufs hardés.

Les oeufs de taille anormalement petite sont généralement observés en début ou en fin de cycle de ponte. Il faut toutefois les distinguer des oeufs que la forme plus arrondie que de coutume fait parfois paraître petits.

La présence de sang dans les oeufs n’a pas toujours lieu d’être alarmante. Cette hémorragie interne peut aussi bien être génétique que conséquente à une exposition à des températures élevées. Dans les cas les plus rares, une carence en vitamine A ou K en est responsable.

Il ne faut envisager l’existence d’un problème sérieux que si les symptômes observés perdurent. Ces derniers s’accompagnent généralement d’autres signes cliniques plus ou moins visibles, ce qui permet d’établir un diagnostic avec plus de certitude, notamment en faisant appel à un vétérinaire. Il peut s’agir de problèmes respiratoires, d’une perte de poids, d’un manque d’appétit ou de tout autre élément confirmant une anomalie. Enfin, en ce qui concerne les oeufs sans coquille, la température ambiante est parfois en cause, lorsqu’elle se situe entre 29 et 32 °C.

Sources :

http://beforeitsnews.com/

http://cleverblogtitle.com/

http://www.poultryhelp.com/

http://www.mypetchicken.com/

https://www.beautyofbirds.com/

http://www.backyardchickens.com/