Le Lapinkoïra, Suomenlapinkoira, ou chien finnois de Laponie
Le Lapinkoïra, Suomenlapinkoira, ou chien finnois de Laponie, est originaire de Laponie finlandaise. Dans son pays d’origine, on l’utilise depuis toujours pour garder les troupeaux de rennes élevés par les Saamis. Des ossements datant de 7000 ans découverts dans la calotte glacière nord semblent d’ailleurs indiquer que son ancêtre existait déjà alors.
Du chien de chasse qu’il était, les Saamis ont su, par la sélection, opérer un changement radical dans son comportement au fil des siècles. C’est ainsi que le Suomenlapinkoira a commencé à protéger les troupeaux, au lieu de les pourchasser. La race n’a cependant été reconnue par le Kennel Club qu’en 1960. Dès 1968, les premiers sujets étaient inscrits au livre des origines.
Ce chien a un corps compact et robuste, avec un pelage dense, volumineux et rêche. Un brossage régulier est nécessaire. Il mesure entre 46 et 52 cm pour environ 25 kilos en ce qui concerne le mâle, plus gros et imposant que la femelle, qui ne mesure que 40 à 46 cm environ. Presque toutes les robes sont admises par le standard, c’est d’ailleurs la race qui en présente le plus au monde. Mais il doit y avoir une couleur dominante.
Le poil du dessous des pattes et du corps, de la poitrine et de la queue est généralement plus clair pour la plupart des pelages, avec un masque assorti sur le museau, les côtés de la tête et la gorge. Deux petites taches caractéristiques de la même couleur sont alors visibles au niveau des sourcils. Trois robes seulement ne sont pas admises par le standard : bringé, manteau (fauve avec un manteau noir) et blanc tacheté de noir.
Il fait montre d’une vigueur incroyable, ce qui en fait un grand sportif. C’est un bon compagnon pour l’homme, doux, affectueux et proche de son maître, surtout lorsqu’il s’agit de faire quelque chose avec lui. Il sait obéir et apprend vite, même s’il se montre parfois têtu. De ce fait, il n’est pas très indiqué comme premier chien, surtout chez un maître n’ayant pas un emploi du temps bien réglé. La vie de famille est faite pour lui, y compris en présence d’enfants, d’autant plus qu’il adore les câlins.
Il sait rester calme dans la maison, pourvu que des promenades actives lui soient quotidiennement proposées. Mais après des siècles passés auprès de l’Homme, il ne supporte pas la solitude. Il a besoin d’un grand jardin pour se dépenser, mais peut être destructeur s’il est livré à lui-même trop souvent. Il sait prévenir de la venue d’un visiteur, mais n’est pas un bon chien de défense.
L’avis de boubou : ne connaissant que de nom cette race, je ne pourrai pas donner véritablement d’avis, car je n ‘ai pas eu la chance d’en éduquer pour l’instant. La seule chose dont je suis sûr est que le maître doit savoir fixer des limites, car c’est un chien très proche de son maître. Il risque donc de devenir envahissant, un peu trop protecteur et dégager une agressivité incontrôlable à défaut.
Sources :
http://www.furrycritter.com/
http://piperbasenji.blogspot.fr/
http://animals-reign.blogspot.fr/
http://www.pawformance.com.au/
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