Santé : la goutte chez les perroquets juvéniles (causes, symptômes, traitement)
La goutte est un phénomène fréquemment observé chez les perroquets en bas âge, plus particulièrement chez les Aras bleus et or (Ara ararauna). Il touche surtout les oiseaux âgés de 4 à 8 semaines.
Il s’agit de la formation d’une masse de calcium dans les reins, qui cause des problèmes organiques ou articulaires. Son origine reste difficile à déterminer, mais elle survient lorsque le taux d’acide urique dans le sang est trop important pour que les reins parviennent à l’éliminer. Nous ignorons encore si elle résulte d’un couple spécifique, ou encore d’une marque de pâtée particulière. Le fait est qu’une nichée issue d’un même couple peut en mourir une année, tandis que la suivante ne présentera aucun symptôme l’année d’après.
Un oisillon dans une portée sur trois peut en être atteint. L’une des possibilités est que certains petits soient plus sensibles à une alimentation déséquilibrée en calcium. De ce fait, dans un groupe issu de la même nichée et nourri avec une pâtée identique, le métabolisme et la sensibilité de chacun déterminent l’effet produit sur les reins. Ainsi, un juvénile atteint de la Goutte a de faibles chances de survie.
Lorsque les premiers symptômes se manifestent, ils passent souvent inaperçus. Les premiers signes observables sont une faible déshydratation et la régurgitation fréquente après le nourrissage. Il est alors souvent trop tard pour sauver le jeune perroquet. Celui-ci paraît plus petit, l’os de son cou plus proéminent que de coutume. Les régurgitations permettent de distinguer ce problème de santé d’une infection, car cette dernière n’en présente généralement pas. Lorsque la maladie progresse, les doigts des pattes restent fermés et crispés, la peau du jabot devient translucide et les veines transparaissent. Il ne reste alors que 24 heures environ au psittacidé avant de mourir. Puis la déshydratation s’aggrave encore, le masque facial semble réduit et l’oiseau devient incapable de conserver le moindre fluide dans son jabot, recrachant tout. C’en est alors fini de lui. Seule une dissection après la mort permet de confirmer le diagnostic.
A l’heure actuelle, le seul moyen dont nous disposons pour prévenir cette maladie chez les juvéniles est de veiller à ce qu’ils soient correctement hydratés. Cela permet d’assurer le bon fonctionnement des reins. Si un petit âgé de quatre à six semaines semble tout à coup plus petit que les autres, déshydraté, et qu’il commence à régurgiter son repas, la goutte est une possibilité à envisager. L’hydratation passe alors par l’adjonction d’une part plus importante d’eau à la pâtée, ainsi qu’un traitement visant à réduire la part d’urée dans l’organisme. En cas de suspicion, un avis vétérinaire s’impose au plus tôt. La pesée est donc une fois encore recommandée pour être en mesure de suivre la progression de jeunes psittacidés. Vous pourrez ainsi réagir plus rapidement en cas de problème.
Sources :
http://www.petparrot.com/
http://www.2ndchance.info/
http://www.peteducation.com/
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